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Une visite du village

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la fontaine Siagnole (1)

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l'hôtel de ville (2)

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les lavoirs (3)

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l'hôtel de ville historique (4)

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l'entrée voûtée de l'église (7)

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l'église actuelle Saint-Antonin (8)

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l'ancienne fontaine grand rue (9)

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Francis POULENC, compositeur (10)

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maison Henri THÉATRE (11)

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l'ancien hôtel MIRESTEREL (12)

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la verrerie (13)

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moulin à vent de Sainte Anne (14)

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l'oppidum de la forteresse (15)

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la chapelle Notre-Dame de la Pitié (16)

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la chapelle de Saint-Denis (17)

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la chapelle Sainte-Anne (18)

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la chapelle Saint-Antoine (19)

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la carrière des meules (20)

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la fabrication des bouchons (21)

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la grotte (22)

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le col rousse (23)

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le Bayonne (24)

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la cascade de Gourbachin (25)

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1 Fontaine Siagnole

Fontaine Siagnole

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2 hotel de ville

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3 les lavoirs

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4 L'hôtel de ville historique

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7 L'entrée voûtée de l'église

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8 L'église actuelle Saint-Antonin

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9 L'ancienne fontaine Grand Rue

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10 Francis POULENC, compositeur

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11 Henri THÉATRE

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12 L'ancien hôtel MIRESTEREL

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13 la verrerie

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14 Le moulin à vent de Sainte Anne

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15 oppidum de la forteresse

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16 la chapelle Notre-Dame de la Pitié

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17 La chapelle de Saint-Denis

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18 La chapelle Sainte-Anne

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19 La chapelle Saint-Antoine

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20 La carrière des meules

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21 bouchonerie

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22 La Grotte

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23 Colle rousse

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24 Bayonne

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25 La cascade de Gourbachin

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Les numéros / curiosités listés en bas du plan sont tous en dehors du village !

(c)   plan de Magalie SOBCZAK  www.paysdefayence.com / Office de Tourisme Bagnols-en-Forêt/  Tel. 0033 (0) 4 04 40 64 68/  bagnolsenforet@paysdefayence.com

Fontaine Siagnole / La fontaine de l’enfant à l’oie

(près de l’hôtel de ville)

 

La Siagnole est un affluent de la Siagne dans le département français du Var, parfois aussi appelée “Siagne de Mons” ou “Siagne romaine”. Le village de montagne de Mons (811 m NN) est accessible en 40 minutes environ en voiture à une distance de 30 kilomètres par la D 563 via Tourrettes.

La fontaine du garçon étranglant une oie est située près de l’actuel hôtel de ville.

Il s’agit d’une copie en marbre d’une fontaine dont l’original est d’origine grecque ou romaine.

L’original était en bronze et ne comportait pas le disgracieux support hexagonal qui doit supporter le poids du corps de l’animal.

Le sculpteur de cette sculpture en bronze, célèbre dans l’Antiquité, est Boethus de Kalchedon. Pline l’Ancien le mentionne dans son “naturalis historia”. L’empereur Néron fit transporter l’original de l’Orient grec à Rome et le plaça dans son palais. L’original grec est daté d’environ 230-220 avant Jésus-Christ. La copie romaine a été réalisée au 1er siècle de notre ère.

Cette fontaine a été trouvée avec deux autres répliques dans la villa romaine Quitiliana. D’après une ouverture dans le bec de l’oie, toutes les répliques ont pu être placées dans une fontaine de la villa.

Une copie en marbre romain de l’original en bronze hellénistique/grec se trouve à Munich dans la Glyptothèque. Là, la sculpture est appelée “Ganswürger”.

Le garçon aux joues potelées a attrapé l’oie par le cou avec ses deux bras et, dans le feu de l’action, il serre en même temps l’aile intérieure qui bat, de sorte que le grand oiseau semble être pris au piège. Mais l’oie résiste ; tous deux se serrent puissamment l’un contre l’autre, jambes écartées. Comme un lutteur entraîné, le garçon joufflu penche le haut de son corps en arrière, l’oie s’y appuie avec ses pattes largement écartées et, de plus, se soutient au sol avec sa queue emplumée. L’enfant serre le cou de l’oie contre lui, en poussant des cris et en luttant pour respirer, l’animal se débat pour échapper à la contrainte.

Cette fontaine (pas d’eau potable !) est l’une des quatre fontaines historiques de Bagnols. Ce n’est qu’en 2005 qu’elle a été placée dans le square Francis Poulenc près de l’hôtel de ville.

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

 

L’actuel hôtel de ville / bureau du maire

L’hôtel de ville a été construit en 1907 sur les fondations de l’église Saint-Sébastien. Cette église a été mentionnée pour la première fois en 1480.

La démolition de cette église et la construction du nouvel hôtel de ville sont historiquement étroitement liées à la décision politique de séparer l’Église et l’État. Le 9 décembre 1905, sa “loi de séparation de la religion et de l’État” est entrée en vigueur. Le Premier ministre français de l’époque, Émile Combes, qui a fréquenté un séminaire et obtenu un doctorat en théologie, est à l’origine de cette loi Combes, qui porte son nom. La propriété (probablement avec le reste du complexe de bâtiments de l’église) est passée à l’État vers 1906.

L’adresse actuelle est 1 place de l’hôtel de ville.

Le maire actuel est Monsieur René Bouchard (à partir de 05/2023).

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

 

Les lavoirs

Dans les pays francophones, le terme lavoir est utilisé pour désigner les lieux de lavage publics, généralement couverts. Dans les pays germanophones, le terme Waschhaus est généralement utilisé.

Selon les connaissances actuelles, l’histoire des lavoirs à toit remonte au 18e siècle. Au Moyen Âge et au début de l’époque moderne, les femmes lavaient leur linge sur des pierres au bord des ruisseaux ou des rivières. Au cours de la révolution industrielle et de la pollution qui en découle, des bâtiments couverts ont été construits en plus grand nombre pour la première fois vers la fin du 18e siècle. Cette mesure visait également à réduire le risque d’épidémies. Il était reconnu que le linge sale pouvait entraîner la propagation de maladies telles que le choléra, la rougeole ou la variole, qui avaient des effets dévastateurs.

Par la loi du 3 février 1851, l’État décide de prendre en charge jusqu’à 30 % des frais de construction des lavoirs communaux. Ce fut le déclencheur d’une phase de construction qui a touché tous les villages de France. En règle générale, la construction des lavoirs était financée par les caisses de la communauté, car le comportement souvent trop ouvert et permissif des lavandières, selon les autorités ecclésiastiques et officielles, devait être arrêté ou du moins caché derrière des murs et des toits à faible pente. Les lavoirs étaient généralement situés au bord d’un ruisseau ou d’une rivière et, comme les tanneries, se trouvaient généralement à l’extrémité du village. Certains lavoirs ont également été localisés à proximité immédiate d’une source. Dans de rares cas seulement, les lavoirs étaient alimentés en eau par des puits. En raison de la situation montagneuse de Bagnols-en-Forêt, il n’y avait pas de possibilité de se laver à un ruisseau. Par conséquent, les lavoirs sont tous situés à des sources à la périphérie du village.

Il y a au total quatre anciens lavoirs à Bagnols. L’un d’eux se trouve à l’embranchement de la D4 vers La Motte (D47 route du Muy). Un autre est situé à environ 200 mètres de celui-ci sur la D47 route du Muy, direction La Motte, sur le côté gauche vers la vallée (115, route du Muy). Si vous entrez dans le village par la D4 en venant de Fréjus, il y a une autre station de lavage juste dans le virage de la “grande rue” sur la droite. Un quatrième lavoir se trouve juste à côté de la chapelle Saint Antoine (voir numéro 19). C’est là que commence la piste de la culasse.

Tous les lavoirs ont en commun deux ou plusieurs lavabos avec des pierres à laver inclinées dans le bassin, sur lesquelles le linge était travaillé avec des battoirs en bois ou à la main. Les pinceaux étaient à peine utilisés à cette époque. Les différences se situaient principalement au niveau de la hauteur des pierres à laver. Ainsi, dans de nombreux lavoirs, les lavandières devaient laver le linge à genoux, alors que les lavoirs mieux équipés leur permettaient de travailler debout. Les murs extérieurs des lavoirs pouvaient être en pierre ou à ossature de bois. Les bâtiments étaient souvent entrouverts. La toiture des lavoirs était généralement en bois ; les arcs en briques étaient l’exception. Depuis le XIXe siècle, il existe également des constructions de soutien en fonte, semblables aux halles françaises. Le sol du lavoir était pavé, de sorte que les lavandières se tenaient sur un sol plat et sec. Les côtés étaient parfois équipés de bancs. A Bagnols, les lavoirs avaient un toit pour protéger les lavandières des intempéries et du fort ensoleillement. Mais outre les exigences d’hygiène et de santé, le lavoir avait l’avantage de combiner deux fonctions essentielles : une fonction pratique et une fonction sociale. Comme les hommes n’étaient pas autorisés à entrer dans les lavoirs, en plus de leur fonction propre, les lavoirs offraient aux femmes un endroit tranquille pour leurs communications, qui pouvaient consister en des potins informels – d’où la comparaison péjorative “commère comme une lavandière”. Toute présence d’un homme adulte était interdite, et en cas de transgression, l’homme était parfois attaqué et jeté sans relâche dans l’eau au milieu du ridicule et de la dérision de tout le groupe. On comprend donc combien il était important que ce travail de lavage fastidieux soit rendu plus supportable en rendant l’atmosphère aussi agréable et ludique que possible. Le rôle social du lavoir était essentiel. Là, les copines, qui avaient chacune leur place, étaient sous la surveillance des anciens. Ils ont ri et ils ont parlé. Les femmes qui ne pouvaient pas laisser leurs jeunes enfants en garde les amenaient au lavoir.

Il faut imaginer que c’était autrefois un lieu de rencontre animé et bruyant, presque festif, où les femmes du quartier se retrouvaient régulièrement.

Source de documentation : www.wikipedia.de

 

L’hôtel de ville historique

 

 

Ce bâtiment a été utilisé comme hôtel de ville probablement jusqu’à environ 1907. A partir de 1907, le nouvel hôtel de ville (voir numéro 2) a été construit.

À l’étage supérieur de ce bâtiment se trouvait l’école des garçons, qui a ensuite déménagé dans l’actuel office du tourisme. Jusqu’en 1960, le bâtiment abritait encore des douches publiques, dont l’eau chaude était alimentée au charbon.

Dans cette rue, dans les bâtiments adjacents portant les numéros de maison 13 à 55, il y avait deux bouchonniers, dont l’entreprise “Gandolphe”, ainsi que de nombreux petits commerces, dans lesquels travaillaient principalement des femmes du village.

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

La partie la plus ancienne du village

Les bâtiments les plus anciens du village, situés dans la partie centrale du village, sont visibles depuis les bâtiments qui existent aujourd’hui. Dans la rue Waschplatz, il y a des parties de bâtiments qui datent des 15e et 16e siècles. L’église du village de Saint-Sébastien (voir n° 2) était très facilement accessible à pied.

Des preuves scientifiques peuvent être fournies en déterminant l’âge des poutres en bois utilisées dans ces bâtiments (enquêtes dites dendrochronologiques).

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

La plus ancienne rue du village

La rue de la calade était l’accès principal au village au Moyen Âge, venant de la direction de Fréjus. Cet accès était sécurisé par une porte de ville (rue du portail).

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’entrée voûtée de l’église

La rue Abbé Bruno mène directement à l’église Saint-Antonin (voir n° 8). L’escalier et le passage voûté portent le nom du prêtre Abbé Bruno, une figure éminente du village. Il est venu d’Italie avec sa mère en 1923 et a exercé son ministère de pasteur exclusivement à Bagnols.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’église actuelle

​L’église paroissiale Saint-Antonin (église actuelle de Bagnols) a été construite entre 1704 et 1707 à l’emplacement d’une ancienne chapelle dédiée à Saint-Antoine, au sommet du village. A côté de l’église, on trouve l’ancien cimetière sur un terrain élevé. Il est probable que l’emplacement de cette nouvelle construction ait été choisi en raison de la présence de tombes dans les environs (l’actuelle place des Châtaigniers). Jusqu’à aujourd’hui, on ne peut pas l’affirmer avec certitude. Le souvenir de cette chapelle s’est cependant perpétué dans la mémoire des habitants de Bagnols et est explicitement mentionné dans les archives de la paroisse.

Le nouveau grand cimetière se trouve sur le Chemin des Meules, qui commence à la chapelle Notre-Dame, dans la vallée de Bagnols.

Auparavant, la chapelle Saint-Denis (Saint-Domnin) datant du 11e siècle était utilisée comme église paroissiale jusqu’à ce que la chapelle Saint Sébastien soit construite dans le nouveau village en 1480. Cette chapelle se trouvait à l’emplacement de l’actuelle mairie. A cette date, cette chapelle Saint Sébastien n’avait probablement plus de fonction, bien qu’elle soit restée à sa place jusqu’en 1905.
Voir à ce sujet le numéro -2-, hôtel de ville actuel. L’hôtel de ville a été construit en 1905 et la chapelle a été démolie.

Dans des documents d’archives de l’abbé Hugues, on peut lire : “L’église actuelle a été construite en 1704. Comme la plus grande partie de la voûte est tombée, elle n’a été achevée qu’en 1707”. Cette affirmation est confirmée par l’édifice lui-même. Du côté intérieur du pignon, le mur porte les vestiges du début d’une voûte qui devait être environ 2 mètres plus haute que l’actuelle.
De plus, les fondations des murs est et ouest étaient destinées à accueillir cette voûte, qui s’est probablement effondrée pendant la construction. La voûte actuelle s’appuie sur une répétition de la maçonnerie. Les dimensions de l’église et sa lumière étonnent tous ceux qui y pénètrent. Longue de 30 m et large de 10 m, l’église Saint-Antonin est constituée d’une seule nef divisée en trois travées par des pilastres soutenant des arcs doubleaux. Le portail néo-roman du XIXe siècle a été ajouté ultérieurement, tandis que le style architectural dominant de l’édifice est le roman et la Renaissance.
La tribune de l’amphithéâtre a été construite en 1829, puis agrandie et renforcée en 1865 afin de pouvoir accueillir confortablement les fidèles, nombreux à pratiquer en cette période de renouveau catholique en France.
Les fenêtres sont hautes et larges, permettant à la lumière du soleil de pénétrer généreusement. Les grands retables des deux premiers autels sont de style Louis XII.

Cette même année 1865, le chœur en marbre noir et blanc fut achevé. Suite à des infiltrations d’eau, le dallage du chœur, la maçonnerie et le marbre de l’autel se sont disloqués. En 1997, la commune a commencé à restaurer l’ensemble. Le sanctuaire se caractérise par un groupe de cinq peintures, fortement endommagées par l’humidité, qui représentent une sorte de catéchèse en images sur la Cène, la Passion et la Résurrection. L’un de ces tableaux représente Saint Domnin, premier évêque de Digne au IVe siècle et patron de Bagnols, qui “prie beaucoup pour son peuple” (mentionné sur le tableau).

Enfin, le joyau de la commune est la statue “La Pieta” en bois polychrome datant de 1659, qui ne peut être visitée que les jours de très grande fête.

Une nouvelle vocation s’ajoute dans les lieux de culte : les manifestations culturelles.
La chapelle Notre Dame est utilisée pour des concerts, par exemple le 11 août 2002 pour un récital de piano d’Osvaldo Salas, et l’église est utilisée par le CAC, une association de Bagnols, pour le concert annuel de Francis Poulenc ainsi que pour des concerts dans le cadre du festival des quatuors à cordes du Pays de Fayence.

Une association a été créée pour la protection et la conservation des chapelles de Bagnols en Forêt. Dans un monde où l’évolution rapide entraîne des changements constants et profonds de l’environnement, c’est une bonne démarche pour assurer la protection de ce qui peut encore être protégé.

Sources :
“Bagnols en Forêt – Var” Contribution à l’ Etude de la Provence Orientale, Tome I, Guy Désirat
ainsi que des documents Paul van Acker Bagnols-en-Forêt

L’ancienne fontaine de la Grand Rue de 1901

 

LE TEXTE ET LES PHOTOS SERONT MIS À JOUR PROGRESSIVEMENT ………..

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Francis POULENC, compositeur

Poulenc est né à Paris. Sa mère lui apprend à jouer du piano ; la musique fait partie intégrante de la vie familiale. À l’âge de 15 ans, il devient l’élève de Ricardo Viñes au piano ; “je lui dois tout”, dit-il dans une interview en 1953. En 1918, alors qu’il sert encore dans l’armée, il compose trois miniatures. À partir de 1921, il reçoit une formation musicale auprès de Charles Koechlin.

Francis Poulenc est mort d’une insuffisance cardiaque à Paris le 30 janvier 1963. Sa tombe se trouve au cimetière du Père Lachaise à Paris.

La Sonate pour hautbois et piano, également créée au Festival de Strasbourg, a été écrite à Bagnols-en-Forêt en 1962 et dédiée à Sergei Prokofiev. Elle a été créée à titre posthume en juin 1963, quelques mois après la mort du compositeur.

Poulenc vivait au dernier étage de cette maison !

Source documentaire : diverses brochures Office du tourisme ; Wikipedia

Henri THÉATRE, peintre

né le 10.02.1913 à Hamoir, Belgique

décédé le 16.02.1985 à Bagnols-en-Forêt

marié à Joanna Loris-Théâtre (également décédée)

Sa tombe se trouve dans le nouveau cimetière, qui se trouve près de la chapelle Notre-Dame. La tombe se trouve dans la deuxième rangée de ce cimetière. C’est la première tombe sur le côté gauche.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme ; WIKIPEDIA

 

 

VAR-Matin 25.04.2004

Henri Théâtre
Émotion et grand art

40 tableaux du peintre Henri Théâtre, sélectionnés par la veuve du peintre, Joanna, sont accrochés sur les moulures murales de la salle des fêtes sur proposition du maire avec l’aide de l’association de jumelage.
L’ouverture de cette exposition était touchante, car cet artiste a vécu plus de 20 ans dans le village, où il est également décédé et a été enterré en 1985.
Les personnes âgées qui connaissaient le style de peinture caractéristique de l’artiste se sont réunies. Peindre les rues, les chapelles, les moutons et les plus jeunes qui ont appris à les connaître aujourd’hui à travers les peintures.
Jean-René Etienne a fait l’éloge de l’artiste d’origine belge, dont il a fait imprimer une reproduction sur son invitation à la réception du Nouvel An 2003. Il soumettra bientôt au conseil municipal une proposition de vente d’enveloppes timbrées portant l’empreinte du tableau de l’artiste sur la chapelle de Saint-Denis.
“Henri Théâtre était un peintre qui créait de manière peinte à l’huile, au fusain et à l’aquarelle dans un style qui se situe entre le figuratif et l’abstrait. Il a su dépeindre de manière contrastée et nuancée.
Ses peintures ont été présentées dans de nombreuses expositions et ses œuvres sont prisées par les collectionneurs français et étrangers.”

“Sa femme garde sa mémoire vivante en nous faisant découvrir le travail de son mari. En ce jour, je suis attaché aux sentiments avec elle.”

Exposition aujourd’hui de 10 à 19 heures dans la salle communautaire.
C’est du grand art.

 

L’ancien hôtel, “Hôtel MIRESTEREL”, rue de l’Ancienne Mairie

 

LE TEXTE ET LES PHOTOS SERONT MIS À JOUR PROGRESSIVEMENT ………..

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’atelier de verrerie 

 

(Publication : à partir de 2004 dans l’ancien musée du village au 1er étage de l’office de tourisme local à Bagnols)

 

 

Pourquoi une verrerie à Bagnols ?

Grâce à la richesse de ses forêts de pins, le Var a attiré l’attention des maîtres verriers, soucieux de trouver à portée de main l’argile (pour les moules et les fours), le combustible nécessaire à l’alimentation des fours et la proximité des gisements de gel de silice (extrait du sable). Bagnols, qui avait cette “richesse” des verriers de St Paul-en-Forêt et de Callian, s’installe en 1729 et crée une verrerie dans le quartier de Ruel, aujourd’hui appelé “La Verrerie” (au pied de Castel Diaou). Cette verrerie a été en activité jusqu’en 1780. Dès lors, les verreries, ainsi que celles de Saint-Paul, sont soumises à la concurrence des verreries de Marseille, d’Arles et de Gémenos (Bouche du Rhône), qui utilisent alors le charbon comme combustible.

Matières premières

a) Composition du verre utilisé à Bagnols

Sable jaune tamisé : 100 parts (Reyran ou Martigues)

Carbonate de soude brut : 200 parts achetées sous forme de pierres

Nouveau frêne : 50 actions achetées à des ménagères

Verres broyés : échange de 100 pièces contre des produits finis

Argile jaune ou argile marneuse : 30 parties étaient dans le sol et le sous-sol.

Ces matériaux sont réunis à une température d’environ 1 300 °C.

La production quotidienne d’un maître verrier était d’environ 600 bouteilles,

b) Bois

Face à l’énorme consommation de bois (par exemple, la verrerie de St Paul consommait 6000 kilogrammes de bois par 24 heures), les chambres d’Euax et des Forêts ont restreint leur utilisation en créant des permis de coupe La verrerie de Provence a dû réduire son temps d’exploitation à 4/6 mois par an.

L’organisation du travail au sein de la verrerie forestière

La verrerie formait une véritable communauté dans la mesure où elle se concentrait sur tous les métiers qui lui étaient associés.

Dans le hall : une hiérarchie du travail

Autour des fours, la répartition des tâches et la hiérarchie des gestes établis prévalaient avec le maître-verrier, les verriers et les apprentis.

Le maître verrier

La situation la plus courante au XIIe siècle est celle du maître verrier, qui n’est pas propriétaire des murs, des terres ou des forêts qu’il loue et exploite car ils appartiennent à des communautés religieuses ou à des propriétaires terriens.

L’ouvrier verrier

Il est généralement engagé pour un an et son salaire variable dépend des jours travaillés ou des quantités et qualités de verre produites.

A Saint-Paul et à Bagnols, les ouvriers verriers sont payés à la journée à partir de 1812.

L’enfant ou l’apprenti

L’enfant de la verrerie est synonyme d’apprenti.

L’apprentissage commençait à l’âge de 12 ans et durait environ 3 ans. L’enfant qui ne réussissait pas son apprentissage restait un ouvrier de seconde classe appelé “grand garçon”.

Les métiers complémentaires de la verrerie.

Des hommes polyvalents préparent les matières premières nécessaires à la production de verre, des personnes chargent ou déchargent les fours de recyclage, les vanniers sont chargés de clouer les articles et il y a aussi des emballeurs, des transporteurs et des marchands qui travaillaient pour la production de verre.

Aux côtés des verriers travaillent les tisserands, les bûcherons qui coupent le bois à la longueur voulue, les journaliers qui transportent le sable et la marne, les fondeurs qui pulvérisent la terre réfractaire dans un moulin spécial, les potiers et leurs aides les creusets ou pots dans lesquels le verre est fondu et les différents moules.

Une autre matinée de travail était consacrée au chargement et au déchargement des fours de recuit, et une autre à l’emballage des produits finis, y compris les vanniers, c’est-à-dire les transporteurs ou porteurs qui acheminaient les produits à Fréjus, Draguignan ou Grasse au moyen de mules ou de chevaux.

Fonctionnement et production de la verrerie de Bagnols

Un recensement bagnolais de 1706 énumère les métiers auxquels appartiennent les 274 groupes répertoriés. Il ne signale aucun verrier.

De 1723 à 1730, les registres paroissiaux des familles BUISSON de VIRGILY, D’ESCRIVAIN, COLLOMP, DESPIERRE, DU QURELARD, BORNIOL et D’AUDOUARD sont connus à Bagnols. Il y a aussi des tisserands de verre.

Ces verreries ont donc été produites entre 1706 et 1729, ce sont les verriers situés à Saint Paul et Callian qui ont dû les installer. La Verrerie a fermé ses portes en 1870 comme toutes les verreries forestières. En raison de la chaleur et surtout des restrictions d’abattage pour protéger les forêts, elle ne fonctionne que 4 à 6 mois par an.

La production de 1730 était vendue localement à la verrerie ou dans le village sur les marchés voisins. Les prix ne sont jamais augmentés par les coûts de transport.

40.000 verres à boire

200 dames jeannes

500 bouteilles

400 tasses

4 500 bouteilles, à peine consommées dans le canton, sont livrées à Nice pour le muscat et les liqueurs.

6 000 petites bouteilles d’essence de Tenis sont livrées aux parfumeurs de Grasse.

Production de l’année 1740. Verrerie de la famille DE BUISSON.

45 000 bouteilles

200 dames jeannes

500 petites bouteilles

6000 essenciers

400 tasses

40 000 verres à boire.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Le moulin à vent de Sainte Anne

“Histoire des moulins de Bagnols-en-Forêt

La première mention de moulins à Bagnols se trouve
dans I’acte d’habitation du 9 mars 1478, signé entre Hec-
tor de Fiesque, frère et procureur de l’évêque de Fréjus
Urbain, seigneur de Bagnols et Lodovico Amero, origi-
naire de Teso, diocèse d’Albenga. Cet acte fondateur de
la commune de Bagnols-en-Forêt stipule dans son article
8, que le noble Lodovico Amero pourra construire à ses
frais un ou plusieurs moulins et une scie hydraulique et
les faire fonctionner à son profit pendant 15 ans, après
quoi ils reviendront de plein droit au seigneur évêque.
Il ne faut pas oublier que sous l’Ancien régime les céréa-
les constituaient la base de I’alimentation des popula-
tions. Les Bagnolais avaient donc besoin avant tout de
moulins à blé.
Il existait, bien sûr, des moulins à blé mus par la force
hydraulique, sur les différents cours d’eau du terroir. Ces
moulins, mentionnés dès le XVII siècle, devaient fonc-
tionner bien avant cette période, au quartier des Moulins
ou de la Molière, au Planastel et à la Mériane.
Un moulin à vent et à blé communal avait été bâti dès la
fin du XVI siècle, au quartier du Moulin à vent ou du
Coullet-Rollan. En 1628, ce moulin avait besoin d’être
« raccommodé », c’est-à-dire réparé et en 1700, le fer-
mier chargé de le faire fonctionner <« ne pouvant plus
l’entretenir » voulut le restituer à la commune. Un autre
moulin à vent, dont la tour existe toujours, a été édifié à

la fin du XVII siècle au quartier Ste-Anne. A cet emplacement il y avait une aire à fouler le blé. Cette aire appartenait à
I’hôpital St-Jacques de Bagnols. En 1790, la communauté acheta cette aire jugée trop petite, afin de l’agrandir et fit cons-
truire le moulin à vent de Ste-Anne dont la tour domine toujours le village de Bagnols. Les moulins à vent remplaçaient les
moulins à eau lorsque ceux-ci ne pouvaient plus fonctionner, particulièrement pendant la saison sèche en période d’étiage.
En 1921 le conseil municipal, voulant remettre en état le moulin à vent du Coullet-Rollan, explique:« qu’il est de la plus
grande utilité pour 1’habitation qu’il soit construit sur le terroir de cette commune un moulin pour moudre les bleds surtout
pendant l’été avec d’autant plus de raison que les moulins existants ne peuvent marcher qu’avec les pluyes d’hiver ce qui
expose les habitants à des déplacements très dispendieux ».
Mais à Bagnols, les moulins à huile étaient de loin les plus représentés sur la commune. La culture de 1’olivier devait tenir
une grande place dans ce terroir surtout à partir du XVII siècle. Ainsi, tous les moulins à eau et à blé précédemment cités
des quartiers des Moulins ou de la Molière, du Planastel et de la Mériane étaient-ils tous jumelés avec des moulins à huile.
Il existait également à l’intérieur du village des moulins à huile à sang, c’est-à-dire à traction animale. Au début du XIX°
siècle, 7 moulins à huile, dont deux à sang, pressaient les olives à Bagnols. D’ailleurs à la fin du XVIII siècle, la grande
préoccupation des maires qui se sont succédés, fut, à la demande des Bagnolais, de faire approuver un règlement de police
pour les moulins à huile afin de lutter contre les abus des propriétaires de moulins : « depuis longtemps les habitants souf-
frent du deffaut de détritage de leurs olives qui ne sont ordinairement détritées qu’à demy ce qui leur fait perdre une partie
de leurs olives eu égard surtout que le marc reste entièrement aux propriétaires des moulins qui les font repasser et en tirent
une quantité considérable d’huile ». Ces propriétaires étaient également accusés de ne pas tenir propre leurs moulins, d’em-
ployer un nombre insuffisamment de mouliniers et d’utiliser des scourtins de mauvaise qualité. Trente années de discus-
sions furent nécessaires pour aboutir à un règlement de police des moulins à huile dont le but était de préserver la qualité
exceptionnelle de l’huile d’olive de Bagnols, car, déjà au XVIII’ siècle, les édiles Bagnolais avaient conscience de la
qualité des olives cultivées sur leur terroir.

Bernard ROMAGNAN”   (bulletin municipal mai 2012)

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’Oppidum

Les sommets des falaises (Oppidum de la Fortesse) ont été habités dès la fin de l’âge du bronze (1000 ans avant J.-C.).

Depuis l’oppidum de la Fortesse, habité depuis l’âge de bronze (1800 av. J.-C.), vous avez une vue unique sur l’arrière-pays et l’autre oppidum ; les carrières de meules exploitées de l’époque romaine jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, avec une vue imprenable sur la baie de Fréjus-St Raphaël, la plaine de l’Argens, le rocher de Roquebrune et les Maures.

 

Les vestiges d’un oppidum (ancienne habitation fortifiée) sont accessibles par le chemin forestier G 13 “Petit Roc”, depuis le nouveau cimetière. Avant, vous pouvez atteindre la carrière des meules (voir n. 20).

Depuis le parking du nouveau cimetière (en face de la décharge), prendre la piste forestière “G 13 Petit Roc” jusqu’à la bifurcation “Tailleries de meules col de la Pierre du Coucou”. Là, montez à droite sur le GR 51 (marqué rouge et blanc). Continuez sur le GR 51 et tournez à droite au panneau “Oppidum”. Après avoir visité la même partie du chemin, retour à la jonction. Là, tournez à nouveau à droite sur le sentier principal GR 51 et à un petit cairn sur un chemin étroit et en pente pour revenir au parking du cimetière.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

La chapelle Notre-Dame

Des fouilles effectuées en 1982 ont révélé que cette chapelle a été construite sur les ruines d’une villa gallo-romaine construite au début du siècle. A côté de la chapelle ont été découvertes des céramiques portant l’inscription “Le Gladiateur” datant de 49, qui ont été exposées avec des fragments de poterie en brique gallo-romaine dans le dépôt de fouilles de l’Office du Tourisme de Bagnols . Il est établi, d’après les archives, que sa construction remonte à 1560. C’était une église paroissiale occupée successivement par plusieurs ermites. Depuis 1729, le 15 août, un service en l’honneur de Notre-Dame y est célébré, en remerciement des diverses grâces reçues au cours de la….. La messe de survie des festivités animées est précédée d’une procession.

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La chapelle de Saint-Denis (anciennement Saint-Domnin).

L’église paroissiale est Saint-Domnin, dans la plaine le seul édifice religieux de l’époque et datant du 8ème siècle, Saint Sébastien, est achevé (à l’emplacement de l’actuelle mairie), une grande fête populaire est organisée pour transférer les objets de culte.

L’église primitive de St Domnin, est alors repeinte de fresques montrant une procession quittant la plaine pour arriver au nouveau village.

On a longtemps cru que le village représenté à droite dans cette scène était Pieve di Téco, mais on s’interroge encore sur ce village, qui pourrait être africain, le pays d’origine de saint Domnin. Les fresques datent de la période italienne du 15ème siècle.

Saint Domnin (mort le 5 novembre 379) fut le premier évêque de Digne, de 364 à 379, ainsi que l’archevêque de la ville de Vienne dans le département de l’Isère.

Il était originaire d’Afrique Proconsulaire et est arrivé à Rome avec des évêques d’Afrique du Nord en 313, en même temps que Saint Marcellin et Saint Vincent. Là, le Conseil s’est réuni pour juger les trois donatistes. Après avoir reçu la commission du pape Melchiades, ils se rendent à Nice après avoir conféré avec les évêques réunis au concile d’Arles en 314. Ils ont prêché l’Évangile aux habitants du versant italien des Alpes, depuis les bords de la mer jusqu’à Vercelli, où ils se sont séparés.

Avec saint Vincent, il décide de prêcher dans les Alpes et convertit la plupart des gens au christianisme à Digne-les-Bains.

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

La chapelle Sainte-Anne

Jean Vigneron (un Espagnol) a construit cette chapelle en 1654 par reconnaissance envers Louis XIV, qui l’a naturalisé français par lettres patentes. Il l’a dédié à Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, à laquelle il vouait une grande dévotion. Il a également complété l’autel, ses ornements et les objets nécessaires au culte divin. A l’origine, cette chapelle, située sur les hauteurs du village, mesurait six mètres de long et possédait un porche ouvert sur trois côtés (comme la chapelle Notre-Dame / Our Lady of Mercy, située sur la Route Départementale 47 en direction du Muy). Pour agrandir la chapelle, le porche a été muré et le clocher octogonal a été ajouté. La date de ces changements structurels est inconnue. Les fouilles réalisées en 1982 sur le côté ouest attestent de la présence d’une salle gallo-romaine. Des fragments de céramique des 2e, 7e et 8e siècles ont été découverts lors de ces fouilles. Aujourd’hui, la chapelle Sainte Anne est utilisée comme espace d’exposition pour des expositions d’art temporaires en juillet et août. Une messe dédiée à Sainte Anne est célébrée chaque année le 26 juillet.

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La chapelle Saint-Antoine

La chapelle actuelle, dédiée au solitaire Saint Antoine, existait déjà en 1660 et a été construite sur un bâtiment plus ancien. La chapelle est située à environ 600 mètres au sud-est de la mairie, directement sur la rue du même nom “chemin de St Antoine”.

Selon les anciens, ce lieu était appelé “les thermes”, il y aurait eu sept sources, dont deux subsistent. Un ruisseau de source coule dans la partie environnante du bâtiment. La chapelle a été agrandie en 1677.

Le 24 juin, on y célèbre la fête de Saint-Jean-Baptiste.

Les feux sont allumés sur les prairies de la ferme du même nom, tout près de la chapelle. Autrefois, on y brûlait des branches de mûrier ou de bruyère, sur lesquelles on élevait les vers à soie.

La tradition de la foire se poursuit aujourd’hui encore.

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La carrière des meules

Au nouveau cimetière, il y a une place de parking. Là commence un chemin forestier G 13, qui grimpe régulièrement et offre toujours une très belle vue sur le village. Après environ 20 minutes, vous atteignez une fourchette. Là, suivre le panneau à droite “Tailleries de meules col de la Pierre du Coucou”. Après 10 minutes de marche, le chemin grimpe en pente raide. Grimpez là-haut à droite ! Les meules, faites de pierre rhyolite, avaient des diamètres différents. Ils étaient utilisés pour moudre la farine ou l’huile d’olive.

Source documentaire : diverses brochures de l’office du tourisme

La fabrication de bouchons

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L’ÉTANG DU CORK

Le chêne-liège est un arbre qui fait partie de la flore européenne depuis l’ère tertiaire. Si nous partons du début de la période tertiaire, cela signifie que cet arbre a prospéré ici pendant environ 60 millions d’années. Il se développe depuis lors dans la Méditerranée occidentale : sud de la France, Sicile, Sardaigne, Italie occidentale, Portugal, Tunisie et Maroc. En France, il pousse à l’état sauvage dans les Pyrénées orientales. Il pousse ici et là à la frontière franco-espagnole, où il habille les petites collines de son feuillage sombre. La forêt de chêne-liège du versant français des Pyrénées est la plus importante du pays, loin devant celle du Var et de l’île de Corse. Le travail du liège est mentionné pour la première fois au 5e siècle avant Jésus-Christ. Associé à du plâtre, de la poix ou recouvert de cire, il scellait les amphores. Les Grecs et les Égyptiens l’utilisaient comme bouée pour les ancres, comme flotteur pour les filets de pêche et comme semelle de chaussure. Pline l’Ancien, l’historien romain, décrit l’utilisation du liège comme matériau de couverture pour les toits des maisons. Dans l’Antiquité déjà, le liège était utilisé comme matériau isolant dans la fabrication des ruches. L’écorce du chêne-liège est un tissu végétal composé de microcellules alvéolaires mortes, dont 90% sont constituées d’air, ce qui confère au matériau une densité extrêmement faible. Le liège est un très mauvais conducteur de la chaleur, du son et des vibrations. Ce n’est qu’en 1681, avec la généralisation des bouteilles en verre, que le moine bénédictin Dom Pérignon utilise le bouchon pour sceller ses bouteilles de vin mousseux. L’abondance du chêne-liège dans le sud de la France a conduit à la création d’entreprises spécialisées dans la fabrication de bouchons. À Bagnols-en-Forêt aussi, une nouvelle ère s’ouvre, dans laquelle le chêne-liège gagne en importance. Quatre entreprises produisant des chênes-lièges ont apporté la prospérité économique au village et de l’emploi à de nombreux habitants. En 2001, avec 7000 hectares de forêt de chêne-liège, il était possible de produire 3000 tonnes de liège par an en France (contre 170 000 tonnes au Portugal, d’où la majeure partie était importée).
Conditions de culture
L’arbre aime les hivers doux, craint les gelées tardives, a besoin d’étés chauds et d’au moins 600 mm de précipitations par an. Il ne tolère pas les sols calcaires, ne se développe pas à des altitudes supérieures à 700 m au-dessus du niveau de la mer et ne tolère pas d’arbres plus grands que lui dans son voisinage. Pour compenser, il survit aux feux de forêt. Si son écorce est régulièrement pelée, il vivra 150 ans ; s’il n’est jamais pelé, il atteindra un âge allant jusqu’à 300 ans.
Propriétés et utilisation – le liège pour de nombreux usages
Elastique et impérissable, le bouchon est un bon allié du vin. Il permet de conserver le vin et d’améliorer la qualité des bons vins pendant le stockage car le liège est facilement perméable à l’air. En raison de ses propriétés particulières – le liège est imperméable à l’eau, à la lumière, neutre et ignifuge – il est également un important matériau de construction ; il offre une excellente isolation thermique et acoustique (2 cm de liège isolent aussi bien que 38 cm de béton). Grâce à sa résistance au feu, il convient à la construction navale, à l’aérospatiale et à l’ingénierie nucléaire. Réduit en poussière, c’est un matériau de polissage idéal pour le traitement du cristal, du marbre et du granit.
Un arbre qui prend son temps
Le chêne-liège ne pousse pas très haut, pas plus de 13 mètres environ. Il se développe très lentement. En 20 à 30 ans, il atteint une circonférence de 60 cm et une hauteur de 12 mètres.
Les différentes étapes de la transformation sont également longues.
Le liège n’est pas une matière première comme les autres. Tout comme un bon vin prend du temps, un bouchon ne doit pas être fabriqué à la hâte. Les différentes étapes de la production du liège prennent plus d’un an.
Le pelage du chêne-liège
Un chêne-liège peut être pelé pour la première fois lorsqu’il a 30 ans et un diamètre d’au moins 40 cm, sinon l’arbre risque de mourir. Le premier peeling est appelé “démasclage”. La couche de liège qui est décollée la première fois est trop irrégulière pour être utilisée pour la fabrication de bouchons. Il est transformé en matériau d’isolation. La couche de liège se renouvelle lentement pendant neuf ans. Après cette période, lorsque la couche de liège a atteint une épaisseur de 3 cm – le minimum pour la production de liège – elle est pelée une seconde fois. Désormais, l’épluchage, qui se répète tous les neuf ans, est appelé “encorage”. Après 45 ans, un chêne-liège a atteint l’âge à partir duquel il donne un liège uniforme et de qualité jusqu’à 120-150 ans. Un seul arbre permet 20 épluchages de bonne qualité au cours de sa vie, au cours desquels 20 000 bouchons peuvent être produits. À partir de 100 kg de liège brut, 25 kg de bouchons sont produits. À partir de 1 kg de liège, vous pouvez produire 100 à 110 bouchons.

Le processus d’épluchage
Le chêne-liège est pelé pendant la période où il est en sève, de mai à septembre, pour éviter tout risque de mort. Lorsqu’il fait très chaud, l’écorce se détache de la couche mère. La couche mère rouge produit du bois à l’intérieur et du liège à l’extérieur. Les éplucheurs de liège font d’abord une entaille tout autour sous la base de la branche avec une hache biseautée très aiguisée. Puis ils coupent la couche de liège dans le sens de la longueur, le long d’une fente naturelle, de bas en haut. En bas, ils font ensuite une deuxième coupe tout autour et détachent la couche de liège, en utilisant le style de la hache comme levier sans endommager la couche mère. En effet, cette partie vivante de l’écorce provoque le renouvellement de la couche de liège.
Transport et séchage
Les tableaux en liège (“canons”) sont transportés par les “caméleurs”. Ils attachent de petites balles de liège et les transportent sur leur dos jusqu’à la chaussée, d’où elles sont conduites jusqu’à la zone de stockage. Là, elles sont empilées à l’air libre pour permettre aux intempéries de les dépouiller de leur sève, de leur tanin et de leurs minéraux. Il s’agit d’un processus très important pour la qualité du bouchon.
Cuisine
Après cette période, les bouchons vont chez le bouchonnier. Ici, la couche ligneuse externe est enlevée. Ensuite, ces plaques de liège sont mises dans de l’eau bouillante pendant une heure pour les désinfecter, améliorer leur élasticité et les lisser. En raison de son imperméabilité à l’eau, le liège ne réabsorbe pas l’eau qu’il a lentement perdue pendant un an au cours de la brève période d’ébullition. Avant de poursuivre le traitement, les feuilles de liège sont à nouveau stockées à l’abri de la lumière pendant environ un mois dans une pièce un peu humide, afin qu’elles ne se dessèchent pas avant le traitement ultérieur. Lorsque le liège est traité, il a perdu 75 % de son poids initial. Vient ensuite l’opération appelée visage, au cours de laquelle les planches sont coupées droit. Ils sont triés en fonction de leur qualité et de leur épaisseur (densité) et découpés en bandes de 38 à 54 mm de large. Cela correspond à la hauteur du futur bouchon.
Arrondir et couper
Ces bandes sont envoyées dans la “tubeuse”, une machine qui coupe l’excès de liège sur toute la longueur de la bande et arrondit la bande. Les bouchons sont ensuite coupés à la longueur souhaitée.
Lavage et séchage
Les bouchons finis sont placés dans différents bains où ils sont nettoyés et désinfectés sans que leurs propriétés d’origine ne soient modifiées. Ils sont ensuite séchés à l’air chaud. Il s’agit d’une opération importante pour les débarrasser de la dernière trace d’humidité qui pourrait être à l’origine du goût de bouchon que les viticulteurs redoutent tant.
Triage
Les bouchons qui fuient, sont endommagés, ont des trous d’insectes ou des taches jaunes sont triés. Ils peuvent altérer le goût du vin ou provoquer une fuite de la bouteille. Ensuite, les bouchons sont triés par niveaux de qualité de 0 à 6. La catégorie 0 désigne les meilleurs bouchons, qui sont utilisés pour fermer les vins les plus nobles. Les très petits défauts des bouchons sont réparés avec un mélange de poudre de liège et d’un liant. Après un dernier tri, les bouchons sont marqués au feu ou à l’encre. Chaque entreprise possède son propre atelier où le logo du client est estampillé sur les bouchons. Les bouchons sont ensuite plongés dans un léger bain de paraffine pour faciliter le débouchage ultérieur de la bouteille.

La Grotte

Les premières traces humaines dans la région de Bagnols-en-Foret remontent à environ 12 000 ans avant Jésus-Christ. C’est la “Grotte du Muréon”. On peut y accéder par un sentier de randonnée près des “Gorges du Blavet”.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Colle rousse, Formation rocheuse

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Bayonne, La montagne à la crête saisissante

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La cascade de Gourbachin, chute d’eau au ruisseau de la Vauloube

Accès :

Quitter Bagnols par la D$ en direction de Fréjus. Au lavoir (voir n°3), prendre à droite la D47 vers La Motte / Le Muy. Après 300 m, vous traversez le pont étroit sur la Vauloube. Immédiatement après le pont, il y a un petit parking sur la droite. Ici commence un chemin de randonnée ombragé le long de la Vauloube. Il est conseillé de porter des chaussures solides car le ruisseau doit être traversé sur des tremplins. Après de fortes pluies, le ruisseau ne doit pas être traversé !

La randonnée dure environ 60 minutes, du parking à la cascade et retour par le même chemin.

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Période romaine

L’empereur César fonde en -45 Forum Julli (Fréjus), il sera assassiné un an après. En l’an -31, l’empereur Ocatave (devenu par la suite Auguste) fait agrandir le petit port de Fréjus pour y amarrer ses navires et oeux pris aux vaincus après la victoire d’Actium sur Antoine et Cléopâtre. Le climat de Fréjus étant malsain du fait ..

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Le Moyen Âge et la nouvelle colonie

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La plus ancienne date à laquelle le village est mentionné est 909, dans un document du cartel de l’abbaye de Cluny. En 1042, il est mentionné dans un document de l’abbaye de Lérins comme “CASTRUM DE BANHOLIS”, qui a été détruit par des groupes de pilleurs en 1392. Une longue nuit de 85 ans couvre le pays. A cette époque, Urbain de Fliscom (famille italienne des Fieschi) est nommé évêque de Fréjus par le pape Sixte IV. Bagnols était complètement vide et abandonné. Il a amené avec lui 30 familles de Pieve Di Teco, diocèse d’Albenga, dirigées par Louis Amero. L’acte “Loi sur le logement” date du 9 mars 1477 et se trouve dans le cartel de la cathédrale de Fréjus. Dans cette carte, Louis Ampero prête un serment d’allégeance à l’évêque au nom de toutes les personnes présentes, mais aussi à celles de ses descendants en ligne directe mâle du fils aîné. Louis Ampero divisera le terrain selon son choix et proportionnellement aux autres habitants. La communauté commence à construire des moulins, des scieries et des fours à pain. Un prêtre est amené et l’évêque aide les habitants à s’installer. Ainsi renaît le village de Bagnols en Forêt.

L’église paroissiale est Saint-Domnin (aujourd’hui Saint-Denis), dans la plaine se trouve le seul édifice religieux de l’époque et du VIIIe siècle.

Saint Sébastien est achevé (sur le site de l’actuelle mairie). Un grand festival public est organisé pour y transférer des objets de culte. L’ancienne église Saint-Domnin est ensuite repeinte de fresques représentant une procession quittant la plaine pour arriver au nouveau village.

On a longtemps cru que le village montré à droite dans cette scène était Pieve di Téco, mais on s’interroge encore sur ce village, qui pourrait être africain, le pays d’origine de St. Les fresques sont de la période italienne du 15e siècle. Nous sommes alors dans les années 1480. Ainsi, le village vivra au rythme de l’histoire avec ses joies et ses peines.

Le premier registre paroissial avec état civil date de 1563 et porte des noms avec correspondance italienne : Abbo, Gandolfo, Mero, Caterini, Pacani, Cauvi… mais aussi d’autres personnes qui y sont venues : Laugier, Beuf, Magail, Escoffier, Meiffret… dont les descendants sont maintenant au village.

C’est l’histoire de la fondation de Bagnols en Forêt par les habitants de Pieve Di Teco. Les deux villages sont partenaires depuis 1990.