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Une visite du village

Clique sur le numéro correspondant …

1

Fontaine Siagnole

6

La plus ancienne rue

11

Peintre Henri THÉATRE

16

La chapelle Notre-Dame

21

La fabrication de bouchons

26

Maison de l’évêque

2

La mairie actuelle

7

passage voûté de l’église

12

L’ancien “Hôtel MIRESTEREL”

17

La chapelle  Saint-Denis

22

la  grotte

27

Passage voûté grande rue

3

Les lavoirs

8

L’église actuelle

13

L’atelier de verrerie

18

La chapelle Sainte-Anne

23

Colle rousse, formation rocheuse

28

Moulin à l’eau oliviers

4

La mairie ancienne

9

Fontaine grand rue

14

Le moulin à vent de Sainte Anne

19

La chapelle Saint-Antoine

24

Le Bayonne

29

source de Reyran

5

Centre village ancien

10

Compositeur POULENC

15

L’Oppidum

20

La carrière des meules

25

La cascade de Gourbachin

30

Moulin à vent granges

1

Fontaine Siagnole

4

La mairie ancienne

7

passage voûté de l’église

10

Compositeur POULENC

13

L’atelier de verrerie

16

La chapelle Notre-Dame

19

La chapelle Saint-Antoine

22

la  grotte

25

La cascade de Gourbachin

28

Moulin à l’eau oliviers

2

La mairie actuelle

5

Centre village ancien

8

L’église actuelle

11

Peintre Henri THÉATRE

14

Le moulin à vent de Sainte Anne

17

La chapelle  Saint-Denis

20

La carrière des meules

23

Colle rousse, formation rocheuse

26

Maison de l’évêque

29

Moulin à vent granges

3

Les lavoirs

6

La plus ancienne rue

9

Fontaine grand rue

12

L’ancien “Hôtel MIRESTEREL”

15

L’Oppidum

18

La chapelle Sainte-Anne

21

La fabrication de bouchons

24

Le Bayonne

27

Passage voûté grande rue

30

Moulin à vent granges

La Siagnole – Fontaine Représentation : le garçon qui étrangle une oie

La Siagnole est un affluent de la Siagne dans le département français du Var. Elle est parfois appelée “Siagne de Mons” ou “Siagne romaine”. Le village de montagne de Mons (811 m) est accessible en 40 minutes de voiture environ, à 30 kilomètres de distance, par la D 563 via St Paul ainsi que Fayence. C’est la Siagnole qui a donné son nom à cette fontaine.

La fontaine du garçon qui étrangle une oie se trouve devant la maison “Grand Rue” 545, sur la place devant la mairie. En 1905, on l’y voit déjà sur une vieille photographie.

Le garçon joufflu a saisi l’oie par le cou avec ses deux bras et, dans le feu de l’action, il coince en même temps l’aile intérieure battante, de sorte que le grand oiseau semble pris au piège. Mais l’oie se défend ; tous deux s’appuient vigoureusement l’un contre l’autre en écartant les pattes. Comme un lutteur expérimenté, le garçon grassouillet penche le haut de son corps en arrière, l’oie résiste avec ses pieds largement fléchis et s’appuie en outre sur le sol avec sa queue emplumée. L’enfant serre le cou de l’oie contre lui, l’animal s’efforce d’échapper à ses liens en criant et en luttant pour respirer.

Il s’agit d’une copie en marbre. L’original était en bronze et ne comportait pas l’inesthétique support hexagonal qui doit supporter le poids du corps de l’animal.

Le sculpteur de cette œuvre célèbre dans l’Antiquité nous est cité par Pline l’Ancien dans sa Naturalis historia, Boethus de Kalchedon. L’empereur Néron fit venir l’original de l’Orient grec à Rome et l’installa dans son palais. L’original grec a été réalisé vers 230-220 avant Jésus-Christ. Une copie a été réalisée à Rome vers le 1er siècle de notre ère. En raison d’une ouverture dans le bec de l’oie, cette réplique romaine pourrait avoir été placée dans une fontaine. Cette fontaine a été retrouvée avec deux autres répliques dans la villa romaine Quitiliana, Via Appia, à Rome.

Une copie romaine en marbre de l’original grec en bronze se trouve à Munich /Allemagne, à la Glyptothèque. La sculpture y porte le nom de “Ganswürger”.

Le garçon joufflu a saisi l’oie par le cou avec ses deux bras et, dans le feu de l’action, il coince en même temps l’aile intérieure battante, de sorte que le grand oiseau semble prisonnier. Mais l’oie se défend ; tous deux s’appuient vigoureusement l’un contre l’autre en écartant les pattes. Comme un lutteur expérimenté, le garçon grassouillet penche le haut de son corps en arrière, l’oie résiste avec ses pieds largement fléchis et s’appuie en outre sur le sol avec sa queue emplumée. L’enfant serre le cou de l’oie contre lui, l’animal s’efforce d’échapper à l’entrave en criant et en luttant pour respirer.

 

 

 

L’actuel hôtel de ville / bureau du maire

L’hôtel de ville a été construit en 1907 sur les fondations de l’église Saint-Sébastien. Cette église a été mentionnée pour la première fois en 1480.

La démolition de cette église et la construction du nouvel hôtel de ville sont historiquement étroitement liées à la décision politique de séparer l’Église et l’État. Le 9 décembre 1905, sa “loi de séparation de la religion et de l’État” est entrée en vigueur. Le Premier ministre français de l’époque, Émile Combes, qui a fréquenté un séminaire et obtenu un doctorat en théologie, est à l’origine de cette loi Combes, qui porte son nom. La propriété (probablement avec le reste du complexe de bâtiments de l’église) est passée à l’État vers 1906.

L’adresse actuelle est 1 place de l’hôtel de ville.

Le maire actuel est Monsieur René Bouchard (à partir de 05/2023).

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

 

Les lavoirs

Dans les pays francophones, le terme lavoir est utilisé pour désigner les lieux de lavage publics, généralement couverts. Dans les pays germanophones, le terme Waschhaus est généralement utilisé.

Selon les connaissances actuelles, l’histoire des lavoirs à toit remonte au 18e siècle. Au Moyen Âge et au début de l’époque moderne, les femmes lavaient leur linge sur des pierres au bord des ruisseaux ou des rivières. Au cours de la révolution industrielle et de la pollution qui en découle, des bâtiments couverts ont été construits en plus grand nombre pour la première fois vers la fin du 18e siècle. Cette mesure visait également à réduire le risque d’épidémies. Il était reconnu que le linge sale pouvait entraîner la propagation de maladies telles que le choléra, la rougeole ou la variole, qui avaient des effets dévastateurs.

Par la loi du 3 février 1851, l’État décide de prendre en charge jusqu’à 30 % des frais de construction des lavoirs communaux. Ce fut le déclencheur d’une phase de construction qui a touché tous les villages de France. En règle générale, la construction des lavoirs était financée par les caisses de la communauté, car le comportement souvent trop ouvert et permissif des lavandières, selon les autorités ecclésiastiques et officielles, devait être arrêté ou du moins caché derrière des murs et des toits à faible pente. Les lavoirs étaient généralement situés au bord d’un ruisseau ou d’une rivière et, comme les tanneries, se trouvaient généralement à l’extrémité du village. Certains lavoirs ont également été localisés à proximité immédiate d’une source. Dans de rares cas seulement, les lavoirs étaient alimentés en eau par des puits. En raison de la situation montagneuse de Bagnols-en-Forêt, il n’y avait pas de possibilité de se laver à un ruisseau. Par conséquent, les lavoirs sont tous situés à des sources à la périphérie du village.

Il y a au total quatre anciens lavoirs à Bagnols. L’un d’eux se trouve à l’embranchement de la D4 vers La Motte (D47 route du Muy). Un autre est situé à environ 200 mètres de celui-ci sur la D47 route du Muy, direction La Motte, sur le côté gauche vers la vallée (115, route du Muy). Si vous entrez dans le village par la D4 en venant de Fréjus, il y a une autre station de lavage juste dans le virage de la “grande rue” sur la droite. Un quatrième lavoir se trouve juste à côté de la chapelle Saint Antoine (voir numéro 19). C’est là que commence la piste de la culasse.

Tous les lavoirs ont en commun deux ou plusieurs lavabos avec des pierres à laver inclinées dans le bassin, sur lesquelles le linge était travaillé avec des battoirs en bois ou à la main. Les pinceaux étaient à peine utilisés à cette époque. Les différences se situaient principalement au niveau de la hauteur des pierres à laver. Ainsi, dans de nombreux lavoirs, les lavandières devaient laver le linge à genoux, alors que les lavoirs mieux équipés leur permettaient de travailler debout. Les murs extérieurs des lavoirs pouvaient être en pierre ou à ossature de bois. Les bâtiments étaient souvent entrouverts. La toiture des lavoirs était généralement en bois ; les arcs en briques étaient l’exception. Depuis le XIXe siècle, il existe également des constructions de soutien en fonte, semblables aux halles françaises. Le sol du lavoir était pavé, de sorte que les lavandières se tenaient sur un sol plat et sec. Les côtés étaient parfois équipés de bancs. A Bagnols, les lavoirs avaient un toit pour protéger les lavandières des intempéries et du fort ensoleillement. Mais outre les exigences d’hygiène et de santé, le lavoir avait l’avantage de combiner deux fonctions essentielles : une fonction pratique et une fonction sociale. Comme les hommes n’étaient pas autorisés à entrer dans les lavoirs, en plus de leur fonction propre, les lavoirs offraient aux femmes un endroit tranquille pour leurs communications, qui pouvaient consister en des potins informels – d’où la comparaison péjorative “commère comme une lavandière”. Toute présence d’un homme adulte était interdite, et en cas de transgression, l’homme était parfois attaqué et jeté sans relâche dans l’eau au milieu du ridicule et de la dérision de tout le groupe. On comprend donc combien il était important que ce travail de lavage fastidieux soit rendu plus supportable en rendant l’atmosphère aussi agréable et ludique que possible. Le rôle social du lavoir était essentiel. Là, les copines, qui avaient chacune leur place, étaient sous la surveillance des anciens. Ils ont ri et ils ont parlé. Les femmes qui ne pouvaient pas laisser leurs jeunes enfants en garde les amenaient au lavoir.

Il faut imaginer que c’était autrefois un lieu de rencontre animé et bruyant, presque festif, où les femmes du quartier se retrouvaient régulièrement.

Source de documentation : www.wikipedia.de

 

L’ancien hôtel de ville

Comme le nom de la rue l’indique, l’ancien hôtel de ville se trouvait au numéro 75 et a fonctionné jusqu’à l’achèvement du nouvel hôtel de ville. Elle a été en service jusqu’à l’achèvement de la nouvelle mairie en 1907. A l’étage se trouvait l’école des garçons, qui n’était pas encore terminée à l’époque où la mairie de la Grande Rue a été construite. Lorsque l’enseignement à Bagnols est devenu mixte, elle a été transférée dans le bâtiment où se trouve aujourd’hui la “Police Municipale” (jusqu’en 2022 l’office du tourisme) (Grande Rue n° 575). Après le transfert de l’hôtel de ville en 1907 à la Grande Rue/place de la Mairie, les douches communales ont été installées dans cet ancien hôtel de ville. Elles y ont été utilisées jusqu’en 1960. Les douches communales étaient une installation d’utilité publique à une époque où les maisons n’avaient pas de salle de bains. Il n’y avait qu’une seule pièce avec quatre douches et l’eau était chauffée au charbon. Les gens payaient un droit d’entrée, il n’y avait aucune restriction sur la durée ou la quantité d’eau. Parfois, il y avait une file d’attente d’une dizaine de personnes.

Source :  Notes sur une visite du village ; par Simonne Van Acker (décédée)

 

La partie la plus ancienne du village

… dans la partie sud du village, à partir de la rue de la Calade.

C’est dans cette rue, ainsi que dans toutes les rues situées au sud de la Grande Rue, que se trouvent les plus anciens bâtiments du village. En dessous de ce tracé se trouvait un lavoir public qui a été démoli.

La rue de la Calade était autrefois l’accès le plus important au village. Les arcades semblent retenir la rue du Portail. Ce sont les premiers bâtiments de 1477 de ce village nouvellement fondé ici. Les bâtiments actuels montrent que c’est ici que se trouvaient les plus anciens bâtiments du village en position centrale. On peut encore y découvrir aujourd’hui, dans la rue du Lavoir, des parties de bâtiments datant des 15e et 16e siècles. De plus, l’église Saint-Sébastien (voir n° 2) était facilement accessible à pied. Elle se trouvait à l’emplacement de l’actuelle mairie, dans la Grande Rue.

Des preuves scientifiques supplémentaires pourraient encore être apportées en déterminant l’âge des poutres en bois utilisées dans ces bâtiments (études dites dendrochronologiques).

Source bibliographique : divers dépliants de l’office du tourisme ; notes sur la visite du village de Paul van Acker et de sa défunte épouse Simonne.

La plus ancienne rue du village

La rue du Portail est encore reconnaissable aujourd’hui, grâce aux marches et aussi aux pavés, comme l’une des nombreuses anciennes rues du village. Cet accès au village passait par une ancienne “porte de ville” qui n’existe plus aujourd’hui. Si l’on regarde vers le haut du village depuis l’hôtel “Au Relais Provencal”, on peut voir des murs en forme d’arcades qui soutiennent le haut du village.

Il y a également une petite bifurcation en pente sur la Grande Rue. Cette rue s’appelle “Rue de la Calade” et était au Moyen-Âge l’accès principal au village lorsqu’on venait de Fréjus et qu’on montait vers le village.

Tous les accès et les rues au sud de la “Grande Rue” appartiennent à la première zone du village, construite en 1477. Il s’agit du secteur de la “Rue de l’ancienne mairie”, de la “Rue du Portail” et de la “Rue du Lavoir”.

Sources bibliographiques :

divers dépliants Office du tourisme (anciennement à Bagnols, Grand Rue n° 575).

Notes sur la visite du village Paul Van Acker et sa défunte épouse Simonne

L’entrée voûtée de l’église

La rue Abbé Bruno mène directement à l’église Saint-Antonin (voir n° 8). L’escalier et le passage voûté portent le nom du prêtre Abbé Bruno, une figure éminente du village. Il est venu d’Italie avec sa mère en 1923 et a exercé son ministère de pasteur exclusivement à Bagnols.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’église actuelle

​L’église paroissiale Saint-Antonin (église actuelle de Bagnols) a été construite entre 1704 et 1707 à l’emplacement d’une ancienne chapelle dédiée à Saint-Antoine, au sommet du village. A côté de l’église, on trouve l’ancien cimetière sur un terrain élevé. Il est probable que l’emplacement de cette nouvelle construction ait été choisi en raison de la présence de tombes dans les environs (l’actuelle place des Châtaigniers). Jusqu’à aujourd’hui, on ne peut pas l’affirmer avec certitude. Le souvenir de cette chapelle s’est cependant perpétué dans la mémoire des habitants de Bagnols et est explicitement mentionné dans les archives de la paroisse.

Le nouveau grand cimetière se trouve sur le Chemin des Meules, qui commence à la chapelle Notre-Dame, dans la vallée de Bagnols.

Auparavant, la chapelle Saint-Denis (Saint-Domnin) datant du 11e siècle était utilisée comme église paroissiale jusqu’à ce que la chapelle Saint Sébastien soit construite dans le nouveau village en 1480. Cette chapelle se trouvait à l’emplacement de l’actuelle mairie. A cette date, cette chapelle Saint Sébastien n’avait probablement plus de fonction, bien qu’elle soit restée à sa place jusqu’en 1905.
Voir à ce sujet le numéro -2-, hôtel de ville actuel. L’hôtel de ville a été construit en 1905 et la chapelle a été démolie.

Dans des documents d’archives de l’abbé Hugues, on peut lire : “L’église actuelle a été construite en 1704. Comme la plus grande partie de la voûte est tombée, elle n’a été achevée qu’en 1707”. Cette affirmation est confirmée par l’édifice lui-même. Du côté intérieur du pignon, le mur porte les vestiges du début d’une voûte qui devait être environ 2 mètres plus haute que l’actuelle.
De plus, les fondations des murs est et ouest étaient destinées à accueillir cette voûte, qui s’est probablement effondrée pendant la construction. La voûte actuelle s’appuie sur une répétition de la maçonnerie. Les dimensions de l’église et sa lumière étonnent tous ceux qui y pénètrent. Longue de 30 m et large de 10 m, l’église Saint-Antonin est constituée d’une seule nef divisée en trois travées par des pilastres soutenant des arcs doubleaux. Le portail néo-roman du XIXe siècle a été ajouté ultérieurement, tandis que le style architectural dominant de l’édifice est le roman et la Renaissance.
La tribune de l’amphithéâtre a été construite en 1829, puis agrandie et renforcée en 1865 afin de pouvoir accueillir confortablement les fidèles, nombreux à pratiquer en cette période de renouveau catholique en France.
Les fenêtres sont hautes et larges, permettant à la lumière du soleil de pénétrer généreusement. Les grands retables des deux premiers autels sont de style Louis XII.

Cette même année 1865, le chœur en marbre noir et blanc fut achevé. Suite à des infiltrations d’eau, le dallage du chœur, la maçonnerie et le marbre de l’autel se sont disloqués. En 1997, la commune a commencé à restaurer l’ensemble. Le sanctuaire se caractérise par un groupe de cinq peintures, fortement endommagées par l’humidité, qui représentent une sorte de catéchèse en images sur la Cène, la Passion et la Résurrection. L’un de ces tableaux représente Saint Domnin, premier évêque de Digne au IVe siècle et patron de Bagnols, qui “prie beaucoup pour son peuple” (mentionné sur le tableau).

Enfin, le joyau de la commune est la statue “La Pieta” en bois polychrome datant de 1659, qui ne peut être visitée que les jours de très grande fête.

Une nouvelle vocation s’ajoute dans les lieux de culte : les manifestations culturelles.
La chapelle Notre Dame est utilisée pour des concerts, par exemple le 11 août 2002 pour un récital de piano d’Osvaldo Salas, et l’église est utilisée par le CAC, une association de Bagnols, pour le concert annuel de Francis Poulenc ainsi que pour des concerts dans le cadre du festival des quatuors à cordes du Pays de Fayence.

Une association a été créée pour la protection et la conservation des chapelles de Bagnols en Forêt. Dans un monde où l’évolution rapide entraîne des changements constants et profonds de l’environnement, c’est une bonne démarche pour assurer la protection de ce qui peut encore être protégé.

Sources :
“Bagnols en Forêt – Var” Contribution à l’ Etude de la Provence Orientale, Tome I, Guy Désirat
ainsi que des documents Paul van Acker Bagnols-en-Forêt

L’ancienne fontaine de la Grand Rue de 1901

 

LE TEXTE ET LES PHOTOS SERONT MIS À JOUR PROGRESSIVEMENT ………..

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Francis POULENC, compositeur

né le 07.01.1899 décédé le 30.01.1963

Poulenc habitait à l’étage de la maison Grand Rue Nr. 532.

Poulenc est né à Paris. Sa mère lui a appris à jouer du piano, la musique faisait partie intégrante de la vie familiale. A l’âge de 15 ans, il devint l’élève de Ricardo Viñes ; “je lui dois tout”, déclara-t-il dans une interview en 1953. En 1918, alors qu’il effectuait encore son service militaire, il composa trois miniatures. A partir de 1921, il reçut une formation musicale de Charles Koechlin.

Influencé par Igor Stravinsky et Maurice Chevalier ainsi que par le vaudeville français, Poulenc rejoint après la Première Guerre mondiale un groupe de jeunes compositeurs autour d’Erik Satie et de l’écrivain Jean Cocteau, appelé “Les Six”, dont les membres rejettent l’impressionnisme au profit d’une plus grande simplicité et d’une plus grande clarté.

Une partie du style des Six a été intégrée dans le propre travail musical de Poulenc. Il adopta les techniques des dadaïstes et se laissa influencer par les mélodies populaires. Une charmante vulgarité lui semblait plus importante que le prétendu sentiment profond du romantisme. Il était un pianiste hors pair, et la musique pour piano domine les premières œuvres de Poulenc. Son amitié avec certains poètes de Montparnasse, dont Guillaume Apollinaire et Paul Éluard, l’amena à composer de nombreuses chansons sur leurs textes. Il écrivit également de nombreuses chansons pour le baryton Pierre Bernac (1899-1979), de son âge, qu’il rencontra en 1926 et accompagna comme pianiste pendant 25 ans (1934-1959).

En 1936, il se tourna vers la foi catholique après la mort accidentelle de son ami, le compositeur et critique Pierre Octave Ferroud, et la visite de la Vierge noire de Rocamadour. Cela s’est traduit dans ses compositions par une série d’œuvres religieuses, souvent considérées comme ses travaux les plus importants, même s’il considérait lui-même que son activité principale était la composition d’opéras.

Durant l’été 1943, Poulenc composa la cantate pour double chœur a cappella Figure humaine (“Menschliches Antlitz”). Il y met également en musique des poèmes de son poète préféré Paul Éluard. Pendant l’occupation allemande de la France, Poulenc recevait régulièrement et anonymement des textes de la résistance française, dont certains qu’il identifiait comme des poèmes d’Éluard. Dans ces poèmes, un appel plus ou moins caché à la résistance était lancé. Dans le célèbre poème Ode à la liberté, qui constitue la fin de la composition, cela se fait très ouvertement. Poulenc a dû mettre ces textes en musique en secret. Il les fit imprimer clandestinement par l’éditeur Paul Rouart, afin qu’ils puissent être joués immédiatement le jour de la libération tant attendue. Poulenc considérait son œuvre comme un acte de foi et de confiance. C’est aussi la raison pour laquelle il s’est limité à la voix humaine et a renoncé aux instruments. La composition fut passée clandestinement en Angleterre avant la fin de la guerre, où elle fut jouée pour la première fois en janvier 1945 dans une traduction anglaise. La première française n’a eu lieu qu’en 1947.

Pour son premier opéra, créé en 1947 à l’Opéra Comique de Paris, Poulenc s’est à nouveau inspiré de textes d’Apollinaire et a travaillé sur la base de son œuvre Les mamelles de Tirésias.

L’opéra Dialogues des Carmélites de 1957, composé pour la Scala de Milan à la demande de Ricordi, est sans doute le plus connu de Poulenc. L’intrigue est basée sur le destin des 16 carmélites de Compiègne, exécutées par la guillotine pendant la Révolution française, et sur le roman La dernière à l’échafaud de Gertrud von le Fort. Le dernier opéra de Poulenc était une tragédie en un acte, intitulée La voix humaine, créée le 6 février 1959 à l’Opéra comique de Paris.

Outre ces opéras, Poulenc a écrit un concerto pour orgue, un pour clavecin, un pour piano et un pour deux pianos, ainsi que des messes et de nombreuses œuvres de musique de chambre. Il s’inspire toujours de Mozart et de Saint-Saëns. Depuis 1995, ses œuvres sont rassemblées dans le catalogue Francis Poulenc (FP). Depuis 1958, il était membre honoraire de l’American Academy of Arts and Letters.

La relation entre Poulenc et Bernac allait bien au-delà de la pratique commune du concert. Certains auteurs considèrent aujourd’hui Poulenc comme l’un des premiers compositeurs à avoir assumé publiquement ses penchants homosexuels. On sait ainsi qu’il eut une première relation stable avec le peintre et designer Richard Chanlaire (1896-1973) : “You have changed my life, you are the sunshine of my thirty years, a reason for living and working”.

Ailleurs, il avouait : “Vous savez que je suis aussi sincère dans ma foi, sans aucun cri messianique, que je le suis dans ma sexualité parisienne”.

C’est à lui qu’il dédie son Concerto champêtre en 1928. Bien que Poulenc ait eu plusieurs relations avec des femmes, il n’a jamais reconnu publiquement la paternité de sa fille Marie-Ange. De même, son aveu de ne pas avoir trouvé sa très bonne amie Raymonde Linossier désirable, alors qu’il avait l’intention de l’épouser (sa mort en 1930 l’en empêcha), remet davantage en question son véritable intérêt pour les femmes.

Francis Poulenc est mort le 30 janvier 1963 à Paris d’un arrêt cardiaque. Sa tombe se trouve au cimetière du Père Lachaise à Paris.

La Sonate pour hautbois et piano, également créée au Festival de Strasbourg, a été écrite à Bagnols-en-Forêt, dans le Var, en 1962 et dédiée à Sergueï Prokofiev. Elle fut créée à titre posthume en juin 1963, quelques mois après la mort du compositeur.

Sonate pour hautbois et piano, FP 185 (1962)

I. Élégie. Paisiblement 05:13 min

II  Scherzo. Très animé 04:16 min

III. Déploration. Très calme 04:34 min

Ce n’est qu’en 2005 que le parking situé à côté de l’église actuelle a été baptisé “Square Francis Poulenc”. Une nouvelle fontaine y a également été installée. A côté de l’entrée de l’église se trouve une grande clé de sol métallique qui doit rappeler cet artiste.

Source bibliographique : divers dépliants de l’office de tourisme ; Wikipedia

Henri THÉATRE, peintre

né le 10.02.1913 à Hamoir, Belgique

décédé le 16.02.1985 à Bagnols-en-Forêt

Marié à Joanna Loris-Théâtre (également décédée) ; sans enfant.

 Il habitait la maison Grande Rue 338, que l’on peut voir sur les photos ici.

 Extrait du journal VAR-Matin 25.04.2004

 “ Henri Théâtre Emotion et grand art

40 tableaux du peintre Henri Théâtre, sélectionnés par la veuve du peintre, Joanna, sont exposés sur proposition du maire avec l’aide de l’association de jumelage sur les murs de l’hôtel de ville. Le vernissage de cette exposition a été émouvant, car cet artiste a vécu plus de 20 ans dans le village, où il est décédé et enterré en 1985. Les personnes âgées réunies ont pu reconnaître l’artiste qui connaissait son style de peinture caractéristique. Les rues, les chapelles, les moutons et les plus jeunes, qui ont appris à les connaître à travers les tableaux d’aujourd’hui. ont appris à les connaître. Jean-René Etienne a fait l’éloge de l’artiste d’origine belge, dont il a fait imprimer une reproduction sur son invitation à la réception du Nouvel An 2003. Il proposera prochainement au conseil municipal d’envoyer des enveloppes timbrées avec l’empreinte du tableau de l’artiste à l’artiste de la chapelle Saint-Denis. “Henri Théâtre était un peintre qui peignait à l’huile, au fusain et à l’aquarelle dans un style qui se situait entre la représentation figurative et abstraite. Il a su créer des contrastes et des nuances riches. Ses peintures ont fait l’objet de nombreuses expositions et ses œuvres sont appréciées par les collectionneurs français et étrangers.

Son épouse entretient son souvenir en nous faisant découvrir l’œuvre de son mari. En ce jour, je partage ses sentiments. L’exposition a lieu aujourd’hui de 10 h à 19 h dans la salle des fêtes. C’est du grand art”.

Vous pouvez voir ici une peinture qui se trouve dans l’église de Bagnols sur le côté de la galerie. Henri Théatre a réalisé de nombreux tableaux colorés dans le village de Bagnols, mais aussi dans le paysage autour du village.

 Sa sépulture est située dans le Nouveau Cimetière, près de la chapelle Notre-Dame. La tombe est située dans la deuxième rangée de ce cimetière. C’est la première tombe sur sur le côté gauche. Les photos peuvent également être vues ici.

 Sources documentaires :

diverses brochures Office du tourisme (anciennement à Bagnols, Grand Rue n° 575)

 Notes sur la visite du village Paul Van Acker et son épouse décédée Simonne

L’ancien hôtel, “Hôtel MIRESTEREL”, rue de l’Ancienne Mairie

 

LE TEXTE ET LES PHOTOS SERONT MIS À JOUR PROGRESSIVEMENT ………..

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’atelier de verrerie

 

(Publication : à partir de 2004 dans l’ancien musée du village au 1er étage de l’office de tourisme local à Bagnols)

 

 

Pourquoi une verrerie à Bagnols ?

Grâce à la richesse de ses forêts de pins, le Var a attiré l’attention des maîtres verriers, soucieux de trouver à portée de main l’argile (pour les moules et les fours), le combustible nécessaire à l’alimentation des fours et la proximité des gisements de gel de silice (extrait du sable). Bagnols, qui avait cette “richesse” des verriers de St Paul-en-Forêt et de Callian, s’installe en 1729 et crée une verrerie dans le quartier de Ruel, aujourd’hui appelé “La Verrerie” (au pied de Castel Diaou). Cette verrerie a été en activité jusqu’en 1780. Dès lors, les verreries, ainsi que celles de Saint-Paul, sont soumises à la concurrence des verreries de Marseille, d’Arles et de Gémenos (Bouche du Rhône), qui utilisent alors le charbon comme combustible.

Matières premières

a) Composition du verre utilisé à Bagnols

Sable jaune tamisé : 100 parts (Reyran ou Martigues)

Carbonate de soude brut : 200 parts achetées sous forme de pierres

Nouveau frêne : 50 actions achetées à des ménagères

Verres broyés : échange de 100 pièces contre des produits finis

Argile jaune ou argile marneuse : 30 parties étaient dans le sol et le sous-sol.

Ces matériaux sont réunis à une température d’environ 1 300 °C.

La production quotidienne d’un maître verrier était d’environ 600 bouteilles,

b) Bois

Face à l’énorme consommation de bois (par exemple, la verrerie de St Paul consommait 6000 kilogrammes de bois par 24 heures), les chambres d’Euax et des Forêts ont restreint leur utilisation en créant des permis de coupe La verrerie de Provence a dû réduire son temps d’exploitation à 4/6 mois par an.

L’organisation du travail au sein de la verrerie forestière

La verrerie formait une véritable communauté dans la mesure où elle se concentrait sur tous les métiers qui lui étaient associés.

Dans le hall : une hiérarchie du travail

Autour des fours, la répartition des tâches et la hiérarchie des gestes établis prévalaient avec le maître-verrier, les verriers et les apprentis.

Le maître verrier

La situation la plus courante au XIIe siècle est celle du maître verrier, qui n’est pas propriétaire des murs, des terres ou des forêts qu’il loue et exploite car ils appartiennent à des communautés religieuses ou à des propriétaires terriens.

L’ouvrier verrier

Il est généralement engagé pour un an et son salaire variable dépend des jours travaillés ou des quantités et qualités de verre produites.

A Saint-Paul et à Bagnols, les ouvriers verriers sont payés à la journée à partir de 1812.

L’enfant ou l’apprenti

L’enfant de la verrerie est synonyme d’apprenti.

L’apprentissage commençait à l’âge de 12 ans et durait environ 3 ans. L’enfant qui ne réussissait pas son apprentissage restait un ouvrier de seconde classe appelé “grand garçon”.

Les métiers complémentaires de la verrerie.

Des hommes polyvalents préparent les matières premières nécessaires à la production de verre, des personnes chargent ou déchargent les fours de recyclage, les vanniers sont chargés de clouer les articles et il y a aussi des emballeurs, des transporteurs et des marchands qui travaillaient pour la production de verre.

Aux côtés des verriers travaillent les tisserands, les bûcherons qui coupent le bois à la longueur voulue, les journaliers qui transportent le sable et la marne, les fondeurs qui pulvérisent la terre réfractaire dans un moulin spécial, les potiers et leurs aides les creusets ou pots dans lesquels le verre est fondu et les différents moules.

Une autre matinée de travail était consacrée au chargement et au déchargement des fours de recuit, et une autre à l’emballage des produits finis, y compris les vanniers, c’est-à-dire les transporteurs ou porteurs qui acheminaient les produits à Fréjus, Draguignan ou Grasse au moyen de mules ou de chevaux.

Fonctionnement et production de la verrerie de Bagnols

Un recensement bagnolais de 1706 énumère les métiers auxquels appartiennent les 274 groupes répertoriés. Il ne signale aucun verrier.

De 1723 à 1730, les registres paroissiaux des familles BUISSON de VIRGILY, D’ESCRIVAIN, COLLOMP, DESPIERRE, DU QURELARD, BORNIOL et D’AUDOUARD sont connus à Bagnols. Il y a aussi des tisserands de verre.

Ces verreries ont donc été produites entre 1706 et 1729, ce sont les verriers situés à Saint Paul et Callian qui ont dû les installer. La Verrerie a fermé ses portes en 1870 comme toutes les verreries forestières. En raison de la chaleur et surtout des restrictions d’abattage pour protéger les forêts, elle ne fonctionne que 4 à 6 mois par an.

La production de 1730 était vendue localement à la verrerie ou dans le village sur les marchés voisins. Les prix ne sont jamais augmentés par les coûts de transport.

40.000 verres à boire

200 dames jeannes

500 bouteilles

400 tasses

4 500 bouteilles, à peine consommées dans le canton, sont livrées à Nice pour le muscat et les liqueurs.

6 000 petites bouteilles d’essence de Tenis sont livrées aux parfumeurs de Grasse.

Production de l’année 1740. Verrerie de la famille DE BUISSON.

45 000 bouteilles

200 dames jeannes

500 petites bouteilles

6000 essenciers

400 tasses

40 000 verres à boire.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Le moulin à vent de Sainte Anne

“Histoire des moulins de Bagnols-en-Forêt

La première mention de moulins à Bagnols se trouve
dans I’acte d’habitation du 9 mars 1478, signé entre Hec-
tor de Fiesque, frère et procureur de l’évêque de Fréjus
Urbain, seigneur de Bagnols et Lodovico Amero, origi-
naire de Teso, diocèse d’Albenga. Cet acte fondateur de
la commune de Bagnols-en-Forêt stipule dans son article
8, que le noble Lodovico Amero pourra construire à ses
frais un ou plusieurs moulins et une scie hydraulique et
les faire fonctionner à son profit pendant 15 ans, après
quoi ils reviendront de plein droit au seigneur évêque.
Il ne faut pas oublier que sous l’Ancien régime les céréa-
les constituaient la base de I’alimentation des popula-
tions. Les Bagnolais avaient donc besoin avant tout de
moulins à blé.
Il existait, bien sûr, des moulins à blé mus par la force
hydraulique, sur les différents cours d’eau du terroir. Ces
moulins, mentionnés dès le XVII siècle, devaient fonc-
tionner bien avant cette période, au quartier des Moulins
ou de la Molière, au Planastel et à la Mériane.
Un moulin à vent et à blé communal avait été bâti dès la
fin du XVI siècle, au quartier du Moulin à vent ou du
Coullet-Rollan. En 1628, ce moulin avait besoin d’être
« raccommodé », c’est-à-dire réparé et en 1700, le fer-
mier chargé de le faire fonctionner <« ne pouvant plus
l’entretenir » voulut le restituer à la commune. Un autre
moulin à vent, dont la tour existe toujours, a été édifié à

la fin du XVII siècle au quartier Ste-Anne. A cet emplacement il y avait une aire à fouler le blé. Cette aire appartenait à
I’hôpital St-Jacques de Bagnols. En 1790, la communauté acheta cette aire jugée trop petite, afin de l’agrandir et fit cons-
truire le moulin à vent de Ste-Anne dont la tour domine toujours le village de Bagnols. Les moulins à vent remplaçaient les
moulins à eau lorsque ceux-ci ne pouvaient plus fonctionner, particulièrement pendant la saison sèche en période d’étiage.
En 1921 le conseil municipal, voulant remettre en état le moulin à vent du Coullet-Rollan, explique:« qu’il est de la plus
grande utilité pour 1’habitation qu’il soit construit sur le terroir de cette commune un moulin pour moudre les bleds surtout
pendant l’été avec d’autant plus de raison que les moulins existants ne peuvent marcher qu’avec les pluyes d’hiver ce qui
expose les habitants à des déplacements très dispendieux ».
Mais à Bagnols, les moulins à huile étaient de loin les plus représentés sur la commune. La culture de 1’olivier devait tenir
une grande place dans ce terroir surtout à partir du XVII siècle. Ainsi, tous les moulins à eau et à blé précédemment cités
des quartiers des Moulins ou de la Molière, du Planastel et de la Mériane étaient-ils tous jumelés avec des moulins à huile.
Il existait également à l’intérieur du village des moulins à huile à sang, c’est-à-dire à traction animale. Au début du XIX°
siècle, 7 moulins à huile, dont deux à sang, pressaient les olives à Bagnols. D’ailleurs à la fin du XVIII siècle, la grande
préoccupation des maires qui se sont succédés, fut, à la demande des Bagnolais, de faire approuver un règlement de police
pour les moulins à huile afin de lutter contre les abus des propriétaires de moulins : « depuis longtemps les habitants souf-
frent du deffaut de détritage de leurs olives qui ne sont ordinairement détritées qu’à demy ce qui leur fait perdre une partie
de leurs olives eu égard surtout que le marc reste entièrement aux propriétaires des moulins qui les font repasser et en tirent
une quantité considérable d’huile ». Ces propriétaires étaient également accusés de ne pas tenir propre leurs moulins, d’em-
ployer un nombre insuffisamment de mouliniers et d’utiliser des scourtins de mauvaise qualité. Trente années de discus-
sions furent nécessaires pour aboutir à un règlement de police des moulins à huile dont le but était de préserver la qualité
exceptionnelle de l’huile d’olive de Bagnols, car, déjà au XVIII’ siècle, les édiles Bagnolais avaient conscience de la
qualité des olives cultivées sur leur terroir.

Bernard ROMAGNAN”   (bulletin municipal mai 2012)

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

L’Oppidum

Les sommets des falaises (Oppidum de la Fortesse) ont été habités dès la fin de l’âge du bronze (1000 ans avant J.-C.).

Depuis l’oppidum de la Fortesse, habité depuis l’âge de bronze (1800 av. J.-C.), vous avez une vue unique sur l’arrière-pays et l’autre oppidum ; les carrières de meules exploitées de l’époque romaine jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, avec une vue imprenable sur la baie de Fréjus-St Raphaël, la plaine de l’Argens, le rocher de Roquebrune et les Maures.

 

Les vestiges d’un oppidum (ancienne habitation fortifiée) sont accessibles par le chemin forestier G 13 “Petit Roc”, depuis le nouveau cimetière. Avant, vous pouvez atteindre la carrière des meules (voir n. 20).

Depuis le parking du nouveau cimetière (en face de la décharge), prendre la piste forestière “G 13 Petit Roc” jusqu’à la bifurcation “Tailleries de meules col de la Pierre du Coucou”. Là, montez à droite sur le GR 51 (marqué rouge et blanc). Continuez sur le GR 51 et tournez à droite au panneau “Oppidum”. Après avoir visité la même partie du chemin, retour à la jonction. Là, tournez à nouveau à droite sur le sentier principal GR 51 et à un petit cairn sur un chemin étroit et en pente pour revenir au parking du cimetière.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

La chapelle Notre-Dame

Des fouilles effectuées en 1982 ont révélé que cette chapelle a été construite sur les ruines d’une villa gallo-romaine construite au début du siècle. A côté de la chapelle ont été découvertes des céramiques portant l’inscription “Le Gladiateur” datant de 49, qui ont été exposées avec des fragments de poterie en brique gallo-romaine dans le dépôt de fouilles de l’Office du Tourisme de Bagnols . Il est établi, d’après les archives, que sa construction remonte à 1560. C’était une église paroissiale occupée successivement par plusieurs ermites. Depuis 1729, le 15 août, un service en l’honneur de Notre-Dame y est célébré, en remerciement des diverses grâces reçues au cours de la….. La messe de survie des festivités animées est précédée d’une procession.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

La chapelle de Saint-Denis (anciennement Saint-Domnin).

L’église paroissiale est Saint-Domnin, dans la plaine le seul édifice religieux de l’époque et datant du 8ème siècle, Saint Sébastien, est achevé (à l’emplacement de l’actuelle mairie), une grande fête populaire est organisée pour transférer les objets de culte.

L’église primitive de St Domnin, est alors repeinte de fresques montrant une procession quittant la plaine pour arriver au nouveau village.

On a longtemps cru que le village représenté à droite dans cette scène était Pieve di Téco, mais on s’interroge encore sur ce village, qui pourrait être africain, le pays d’origine de saint Domnin. Les fresques datent de la période italienne du 15ème siècle.

Saint Domnin (mort le 5 novembre 379) fut le premier évêque de Digne, de 364 à 379, ainsi que l’archevêque de la ville de Vienne dans le département de l’Isère.

Il était originaire d’Afrique Proconsulaire et est arrivé à Rome avec des évêques d’Afrique du Nord en 313, en même temps que Saint Marcellin et Saint Vincent. Là, le Conseil s’est réuni pour juger les trois donatistes. Après avoir reçu la commission du pape Melchiades, ils se rendent à Nice après avoir conféré avec les évêques réunis au concile d’Arles en 314. Ils ont prêché l’Évangile aux habitants du versant italien des Alpes, depuis les bords de la mer jusqu’à Vercelli, où ils se sont séparés.

Avec saint Vincent, il décide de prêcher dans les Alpes et convertit la plupart des gens au christianisme à Digne-les-Bains.

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

La chapelle Sainte-Anne

Jean Vigneron (un Espagnol) a construit cette chapelle en 1654 par reconnaissance envers Louis XIV, qui l’a naturalisé français par lettres patentes. Il l’a dédié à Sainte Anne, mère de la Vierge Marie, à laquelle il vouait une grande dévotion. Il a également complété l’autel, ses ornements et les objets nécessaires au culte divin. A l’origine, cette chapelle, située sur les hauteurs du village, mesurait six mètres de long et possédait un porche ouvert sur trois côtés (comme la chapelle Notre-Dame / Our Lady of Mercy, située sur la Route Départementale 47 en direction du Muy). Pour agrandir la chapelle, le porche a été muré et le clocher octogonal a été ajouté. La date de ces changements structurels est inconnue. Les fouilles réalisées en 1982 sur le côté ouest attestent de la présence d’une salle gallo-romaine. Des fragments de céramique des 2e, 7e et 8e siècles ont été découverts lors de ces fouilles. Aujourd’hui, la chapelle Sainte Anne est utilisée comme espace d’exposition pour des expositions d’art temporaires en juillet et août. Une messe dédiée à Sainte Anne est célébrée chaque année le 26 juillet.

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

La chapelle Saint-Antoine

La chapelle actuelle, dédiée au solitaire Saint Antoine, existait déjà en 1660 et a été construite sur un bâtiment plus ancien. La chapelle est située à environ 600 mètres au sud-est de la mairie, directement sur la rue du même nom “chemin de St Antoine”.

Selon les anciens, ce lieu était appelé “les thermes”, il y aurait eu sept sources, dont deux subsistent. Un ruisseau de source coule dans la partie environnante du bâtiment. La chapelle a été agrandie en 1677.

Le 24 juin, on y célèbre la fête de Saint-Jean-Baptiste.

Les feux sont allumés sur les prairies de la ferme du même nom, tout près de la chapelle. Autrefois, on y brûlait des branches de mûrier ou de bruyère, sur lesquelles on élevait les vers à soie.

La tradition de la foire se poursuit aujourd’hui encore.

Source de littérature : diverses brochures Office du tourisme

La carrière des meules

Au nouveau cimetière, il y a une place de parking. Là commence un chemin forestier G 13, qui grimpe régulièrement et offre toujours une très belle vue sur le village. Après environ 20 minutes, vous atteignez une fourchette. Là, suivre le panneau à droite “Tailleries de meules col de la Pierre du Coucou”. Après 10 minutes de marche, le chemin grimpe en pente raide. Grimpez là-haut à droite ! Les meules, faites de pierre rhyolite, avaient des diamètres différents. Ils étaient utilisés pour moudre la farine ou l’huile d’olive.

Source documentaire : diverses brochures de l’office du tourisme

A gauche du bâtiment de l’ancienne mairie (rue de l’Ancienne Mairie n° 75), on peut voir l’une des deux grandes bouchonneries, la Bouchonnerie Gandolphe, qui a donné à Bagnols un essor économique important et qui employait beaucoup de monde (écorceurs, …, cuiseurs, bouchonniers).

La Bouchonnerie Gandolphe était très importante. Elle comprenait les bâtiments “Mirestérel”, rue de l’Ancienne Mairie, numérotés de 13 à 55. C’est là que le liège subissait l’ébullition et les différentes autres étapes de transformation. Une autre étape du traitement du liège avait lieu dans la maison Gagnard, au numéro 23 du boulevard du Rayol, où les bouchons étaient triés et préparés pour l’expédition.

Les bouchons provenant de Bagnols et de ses environs n’étaient pas suffisants. M. Gandolphe en faisait venir d’Algérie en supplément. La bouchonnerie Gandolphe est la dernière qui fonctionnait encore à Bagnols. Les enfants et petits-enfants de Gandolphe n’ont pas pris la relève, ils ont vendu leurs biens et quitté Bagnols. La concurrence des bouchons du Portugal commençait à se faire sentir.

Une autre grande bouchonnerie, la bouchonnerie Auguste Cauvy, se trouvait au numéro 148 de la “rue Ste Anne”. En outre, il y avait dans le village plusieurs ateliers où étaient installées des machines pour la fabrication de bouchons et où travaillaient 4 à 5 femmes.

C’était notamment le cas de la maison Grande Rue no 339, (tenue par Rosselin Bertrand avant 1935), et de la maison Rue du Mitan no 86, où il y avait 7 artisans bouchonniers, dont certains avaient un ou deux ouvriers. Ces artisans possédaient des terres qu’ils cultivaient dès qu’ils avaient du temps libre.

 

 

Le travail du liège

En été, de juin à septembre, c’était la saison des tire-bouchons (éplucheurs) de chênes-lièges. Les propriétaires forestiers écorçaient eux-mêmes le liège. C’est pourquoi des équipes s’organisaient et étaient employées dans la commune et dans les grandes exploitations (Rouet).

Le chêne-liège était trié (fin et grossier). Le liège fin était destiné aux bouchons de bouteilles, le liège grossier aux flotteurs des filets de pêche.

Un an et demi s’est écoulé entre l’épluchage et le bouchon fini. Les planches de liège doivent déjà sécher pendant un an. Le premier âge de pelage est atteint lorsque le chêne-liège a entre 20 et 30 ans. Le premier écorçage, appelé “démasclage”, ne donne pas un liège utilisable pour la fabrication de bouchons de bouteilles. Il est utilisé pour la fabrication de matériaux isolants. Entre chaque écorçage, qui a lieu entre juin et septembre, il s’écoule 9 ans. Il faut en moyenne 8 ans pour que l’écorce atteigne 3 cm, ce qui est le minimum pour le liège. La qualité s’améliore d’année en année, elle devient de plus en plus régulière et homogène. Et cela continue ainsi jusqu’à l’âge de 120-150 ans.

Avec 100 kg de liège pelé, on obtient 25 kg de bouchons de bouteilles ; avec 1 kg de cette qualité de liège, on obtient 100 à 110 bouchons de bouteilles. Pour illustrer le prix du liège et les quantités d’une récolte vendue en 1926 :

25.09.1926 Antonin Magail a vendu 6.921 kg de liège fin.

  1. Cauvy reçoit 145 anciens francs les 100 kg et 1.057 kg. de liège grossier pour 60 anciens francs les 100 kg.

Le chêne-liège est un arbre qui fait partie de la flore européenne depuis l’ère tertiaire. Si l’on part du début de l’ère tertiaire, cela signifie que cet arbre prospère chez nous depuis environ 60 millions d’années. Il pousse depuis cette époque dans l’ouest de la Méditerranée : dans le sud de la France, en Sicile, en Sardaigne, dans l’ouest de l’Italie, au Portugal, en Tunisie et au Maroc. En France, il pousse à l’état sauvage dans les Pyrénées orientales. Il pousse ici et là à la frontière franco-espagnole, où il habille de son feuillage sombre de petites collines. La forêt de chênes-lièges du versant français des Pyrénées est la plus importante du pays, loin devant celle du Var et de la Corse.

C’est au 5e siècle avant Jésus-Christ que la transformation du liège est mentionnée pour la première fois. Associé au plâtre, à la poix ou recouvert de cire, il fermait les amphores. Les Grecs et les Égyptiens l’utilisaient comme bouée pour les ancres, comme flotteur pour les filets de pêche et comme semelle de chaussure.

Pline l’Ancien, l’historien romain, décrit l’utilisation du liège comme matériau de couverture pour les toits des maisons. Dans l’Antiquité déjà, le liège était utilisé comme matériau isolant dans la fabrication de ruches.

L’écorce du chêne-liège est un tissu végétal composé de microcellules mortes en forme d’alvéoles, qui contient 90 % d’air et confère au matériau une densité extrêmement faible. Le liège est un très mauvais conducteur de la chaleur, du son et des vibrations. Ce n’est qu’en 1681, avec la généralisation des bouteilles en verre, que le moine bénédictin Dom Pérignon utilise le bouchon en liège pour boucher ses bouteilles de vin pétillant. L’abondance du chêne-liège dans le sud de la France a entraîné la création d’entreprises spécialisées dans la fabrication de bouchons.

À Bagnols-en-Forêt aussi, une nouvelle ère a commencé, dans laquelle le chêne-liège a pris de l’importance.

Quatre entreprises produisant des chênes-lièges ont permis à la localité de connaître un essor économique et de fournir du travail à de nombreux habitants. En 2001, avec 7 000 hectares de chênes-lièges, il était possible de produire 3 000 tonnes de liège par an en France (à titre de comparaison, le Portugal en produisait 170 000 tonnes, dont la majeure partie était importée).

 

Conditions de croissance

L’arbre aime les hivers doux, craint les gelées tardives, a besoin d’étés chauds et d’au moins 600 mm de précipitations par an. Il ne supporte pas les sols calcaires, ne prospère pas à des altitudes supérieures à 700 m au-dessus du niveau de la mer et ne tolère pas la présence d’arbres plus hauts que lui à proximité. En compensation, il survit aux incendies de forêt. Si son écorce est régulièrement pelée, il peut vivre 150 ans, et s’il n’est jamais pelé, il peut atteindre l’âge de 300 ans.

Propriétés et utilisation – le liège à de nombreuses fins

Élastique et imputrescible, le bouchon de liège est un bon allié du vin. Il contribue à la conservation du vin et à l’amélioration de la qualité des bons vins lors de leur stockage, car le bouchon est légèrement perméable à l’air.

En raison de ses propriétés particulières (le liège est imperméable, léger, neutre et difficilement inflammable), il est également un matériau de construction important ; il offre une excellente isolation thermique et acoustique (2 cm de liège isolent aussi bien que 38 cm de béton). Grâce à sa résistance au feu, il convient à la construction navale, à l’aérospatiale et à la technologie nucléaire. Réduit en poussière, il est un matériau de polissage idéal dans le traitement du cristal, du marbre et du granit.

 

Un arbre qui prend son temps

Le chêne-liège n’est pas très haut, il ne dépasse pas environ 13 mètres. Sa croissance est très lente. En 20 à 30 ans, il atteint une circonférence de 60 cm et une hauteur de 12 mètres.

 

Les différentes phases de transformation sont également longues.

Le liège n’est pas une matière première comme les autres. Tout comme un bon vin prend du temps, un bouchon ne doit pas être fabriqué à la hâte. Les différentes étapes de la fabrication du bouchon prennent plus d’un an.

L’écorçage du chêne-liège

Un chêne-liège peut être écorcé pour la première fois lorsqu’il a 30 ans et un diamètre d’au moins 40 cm, sinon l’arbre risque de mourir. Le premier écorçage s’appelle le “démasclage”. La couche de liège qui est pelée la première fois est trop irrégulière pour être utilisée pour la fabrication de bouchons. Elle est transformée en matériau d’isolation.

La couche de liège se renouvelle lentement en neuf ans. Après cette période, lorsque la couche de liège a atteint une épaisseur de 3 cm – le minimum pour la fabrication du liège – elle est pelée une deuxième fois. À partir de ce moment, l’écorçage, qui se répète tous les neuf ans, est appelé “encorage”. Après 45 ans, un chêne-liège a atteint l’âge à partir duquel il fournit un liège régulier et de qualité jusqu’à l’âge de 120 à 150 ans.

Un seul arbre permet 20 écorçages de bonne qualité au cours de sa vie, ce qui permet de produire 20.000 bouchons. Avec 100 kg de liège brut, on obtient 25 kg de bouchons. Avec 1 kg de liège, on peut fabriquer 100 à 110 bouchons.

 

Le processus d’écorçage

Le chêne-liège est écorcé pendant la période où il est en pleine sève, de mai à septembre, afin d’éviter tout risque de dépérissement. Lorsqu’il fait très chaud, l’écorce se détache de la couche maternelle. La couche maternelle rouge produit du bois à l’intérieur et du liège à l’extérieur.

Les écorceurs de liège font d’abord une incision tout autour, sous la base de la branche, avec une hache biseautée très tranchante. Ensuite, ils découpent la couche de liège dans le sens de la longueur, de bas en haut, le long d’une fissure naturelle. En bas, ils font ensuite une deuxième coupe tout autour et détachent la couche de liège en utilisant le manche de la hache comme levier, sans endommager la couche mère. C’est en effet cette partie vivante de l’écorce qui provoque le renouvellement de la couche de liège.

 

Transport et séchage

Les planches de liège (“canons”) sont transportées par les “cameleurs”. Ils lient de petites balles de liège et les portent sur leur dos jusqu’à la voie de circulation, d’où elles sont transportées jusqu’au lieu de stockage. Là, elles sont empilées à l’air libre pour que le temps les débarrasse de leur sève, de leur tanin et de leurs minéraux. C’est une opération très importante pour la qualité du liège.

 

Cuisson

Après cette période, les plaques de liège arrivent chez le bouchonnier. Ici, la couche lignifiée extérieure est enlevée. Ensuite, ces plaques de liège sont plongées pendant une heure dans de l’eau bouillante afin de les désinfecter, d’améliorer leur élasticité et de les rendre plus lisses. En raison de son imperméabilité, le liège ne réabsorbe pas l’eau qu’il a lentement perdue en un an pendant la courte période d’ébullition.

Avant d’être transformées, les plaques de liège sont à nouveau stockées, pendant environ un mois, à l’abri de la lumière, dans une pièce légèrement humide, afin qu’elles ne se dessèchent pas avant d’être transformées. Lorsque le liège est traité, il a perdu 75 % de son poids initial. Vient ensuite l’opération, appelée face, au cours de laquelle les panneaux sont coupés de manière droite. Elles sont triées par qualité et épaisseur (densité) et découpées en bandes de 38 à 54 mm de large. Cela correspond à la hauteur du futur bouchon.

Arrondir et couper

Ces bandes sont passées dans la “tubeuse”, une machine qui coupe le liège superflu sur toute la longueur de la bande et l’arrondit. Les bouchons sont ensuite coupés à la longueur souhaitée.

 

Lavage et séchage

Les bouchons finis sont placés dans différents bains dans lesquels ils sont nettoyés et désinfectés sans que leurs propriétés d’origine ne soient altérées. Ils sont ensuite séchés à l’air chaud. C’est une opération importante pour les débarrasser de la dernière trace d’humidité qui pourrait être à l’origine du goût de bouchon tant redouté par les viticulteurs.

 

Le triage

Tous les bouchons qui fuient ou qui sont endommagés, qui présentent des trous d’insectes ou des taches jaunes, sont triés. Ils pourraient altérer le goût du vin ou fermer la bouteille de manière non étanche. Les bouchons sont ensuite triés par catégorie de qualité, de 0 à 6. La catégorie 0 désigne les meilleurs bouchons, ceux qui sont utilisés pour fermer les vins les plus nobles.

Les tout petits défauts des bouchons sont réparés avec un mélange de poudre de liège et d’un liant.

Après un dernier tri, les bouchons sont marqués au feu ou à l’encre. Chaque entreprise dispose d’un atelier dans lequel le logo du client est gravé sur les bouchons. Les bouchons sont ensuite plongés dans un léger bain de paraffine afin de faciliter le débouchage ultérieur de la bouteille.

 

Sources bibliographiques :

divers dépliants Office du Tourisme (anciennement à Bagnols, Grand Rue n° 575)

Notes sur la visite du village Paul Van Acker et sa défunte épouse Simonne

La Grotte

Les premières traces humaines dans la région de Bagnols-en-Foret remontent à environ 12 000 ans avant Jésus-Christ. C’est la “Grotte du Muréon”. On peut y accéder par un sentier de randonnée près des “Gorges du Blavet”.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Colle rousse, Formation rocheuse

LE TEXTE ET LES PHOTOS SERONT MIS À JOUR PROGRESSIVEMENT ………..

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

Bayonne, La montagne à la crête saisissante

LE TEXTE ET LES PHOTOS SERONT MIS À JOUR PROGRESSIVEMENT ………..

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

La cascade de Gourbachin, chute d’eau au ruisseau de la Vauloube

Accès :

Quitter Bagnols par la D$ en direction de Fréjus. Au lavoir (voir n°3), prendre à droite la D47 vers La Motte / Le Muy. Après 300 m, vous traversez le pont étroit sur la Vauloube. Immédiatement après le pont, il y a un petit parking sur la droite. Ici commence un chemin de randonnée ombragé le long de la Vauloube. Il est conseillé de porter des chaussures solides car le ruisseau doit être traversé sur des tremplins. Après de fortes pluies, le ruisseau ne doit pas être traversé !

La randonnée dure environ 60 minutes, du parking à la cascade et retour par le même chemin.

Sources documentaires : diverses brochures de l’office du tourisme

 

Source de REYRAN

Rivière de 25 km de long qui se jette dans l’Argens près de Fréjus via l’ancien barrage de Malpasset.

Un sentier botanique commence à ce parking de randonnée à côté de la D4. On y voit et explique les plantes et les espèces d’arbres de la région.

Après avoir parcouru environ 80 mètres sur le sentier, la source du Reyran se trouve sur la droite.

 

Accident du barrage de Malpasset (02.12.1959)

Le barrage de Malpasset se trouvait dans les contreforts sud de l’Esterel, à environ 9 km au nord-nord-est de Fréjus, une ville située sur la Côte d’Azur, au bord de la Méditerranée.

Le Reyran n’a de l’eau qu’en période de fortes pluies (généralement en hiver). Ce ruisseau de montagne est un affluent gauche de l’Argens. A l’époque, le cours d’eau a été endigué au niveau du barrage construit en 1952-1954. Un peu en aval du barrage se trouvaient les hameaux de Malpasset et de Bozon. A quelques centaines de mètres à l’est, l’A 8 passe devant l’ancien emplacement du mur et fait partie de l’actuelle E 80.

Le barrage de Malpasset était un barrage-voûte à double courbure à angle droit et à rayon variable d’une hauteur d’environ 66 m au-dessus du niveau de fondation, d’une longueur d’environ 222 m à son sommet et d’un volume d’ouvrage de 47.857 m³. Il a été construit entre 1952 et 1954 ; selon d’autres informations, la construction avait déjà commencé en 1941. Les coûts de construction s’élevaient (aux prix de 1955) à 580 millions de francs. L’ingénieur français André Coyne a participé à la construction, le propriétaire était le département du Var.

Le lac de retenue avait une superficie d’environ 2 km² et une capacité de stockage de 48,1 millions de m³. Son niveau de retenue se situait à 98,5 m d’altitude.

Le barrage s’était effondré soudainement et complètement dans la nuit du 2 décembre 1959 à 21h13 ; l’heure de la rupture a pu être reconstituée avec précision car on sait à quel moment le courant a été coupé par le raz de marée. Le mur a été presque entièrement arraché par la force de l’eau. Seuls quelques pans de mur de la rive droite (vue dans le sens du courant) sont restés debout. Des fragments de mur, parfois de la taille d’une maison, sont éparpillés sur plusieurs centaines de mètres en aval.

Au début, le raz-de-marée aurait atteint jusqu’à 40 m de hauteur et 70 km/h de vitesse. Elle a d’abord atteint les hameaux de Malpasset et de Bozon, qui ont été entièrement détruits. Environ 20 minutes après la rupture du mur, elle a atteint Fréjus, où la vague mesurait encore trois mètres de haut et a enseveli une grande partie de la ville sous la boue.

423 personnes sont mortes ; le nombre de morts est parfois indiqué différemment, car des ouvriers de l’autoroute A8, qui était alors en construction, ont perdu la vie. En outre, toutes les victimes n’ont pas été retrouvées, car le raz-de-marée s’est propagé jusqu’à la Méditerranée et certaines victimes ont été emportées.

Le montant des dommages s’est élevé à environ 68 millions de dollars américains.

L’emplacement pour la construction avait été jugé approprié après des expertises géologiques et hydrologiques. Le substrat rocheux de gneiss était étanche. Sur le côté droit (vu en aval), il y avait de la roche, tandis que sur le côté gauche, il fallait construire un mur en aile en béton pour relier le mur au sous-sol.

Quelques semaines avant la rupture, des craquements avaient été entendus du côté immergé, mais ils n’avaient pas été étudiés plus avant. La date exacte de ces craquements n’est pas connue. Sur le côté droit, des points de fuite auraient été constatés en novembre.

Une perturbation tectonique (faille) du côté gauche, sous le mur, a été identifiée comme étant à l’origine de ces fuites. L’eau qui s’infiltrait sous le mur s’accumulait dans le sous-sol parce que la pression du barrage avait rendu la roche imperméable et créait une pression d’eau de fissure. Cette pression a poussé la culée du mur vers le haut, de sorte qu’elle a glissé sur la fissure. Cette faille n’avait pas été détectée auparavant, car elle ne se trouvait pas directement sous le mur, mais un peu plus loin du côté de l’air.

Peu avant la rupture, le niveau de la retenue était monté à 28 cm sous le bord du déversoir en raison des pluies. Cela a encore augmenté la charge. Le lac de retenue n’avait jamais été endigué à un tel niveau auparavant. La vidange de fond avait été ouverte cinq heures plus tôt pour délester le barrage. Mais elle n’avait qu’une capacité de 40 m³/s.

Après un long procès, une cour de cassation a décidé en 1967 que personne ne pouvait être accusé de comportement criminel.

Source : Wikipedia

Période romaine

L’empereur César fonde en -45 Forum Julli (Fréjus), il sera assassiné un an après. En l’an -31, l’empereur Ocatave (devenu par la suite Auguste) fait agrandir le petit port de Fréjus pour y amarrer ses navires et oeux pris aux vaincus après la victoire d’Actium sur Antoine et Cléopâtre. Le climat de Fréjus étant malsain du fait ..

le texte et les photos sont mis à jour

Le Moyen Âge et la nouvelle colonie

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La plus ancienne date à laquelle le village est mentionné est 909, dans un document du cartel de l’abbaye de Cluny. En 1042, il est mentionné dans un document de l’abbaye de Lérins comme “CASTRUM DE BANHOLIS”, qui a été détruit par des groupes de pilleurs en 1392. Une longue nuit de 85 ans couvre le pays. A cette époque, Urbain de Fliscom (famille italienne des Fieschi) est nommé évêque de Fréjus par le pape Sixte IV. Bagnols était complètement vide et abandonné. Il a amené avec lui 30 familles de Pieve Di Teco, diocèse d’Albenga, dirigées par Louis Amero. L’acte “Loi sur le logement” date du 9 mars 1477 et se trouve dans le cartel de la cathédrale de Fréjus. Dans cette carte, Louis Ampero prête un serment d’allégeance à l’évêque au nom de toutes les personnes présentes, mais aussi à celles de ses descendants en ligne directe mâle du fils aîné. Louis Ampero divisera le terrain selon son choix et proportionnellement aux autres habitants. La communauté commence à construire des moulins, des scieries et des fours à pain. Un prêtre est amené et l’évêque aide les habitants à s’installer. Ainsi renaît le village de Bagnols en Forêt.

L’église paroissiale est Saint-Domnin (aujourd’hui Saint-Denis), dans la plaine se trouve le seul édifice religieux de l’époque et du VIIIe siècle.

Saint Sébastien est achevé (sur le site de l’actuelle mairie). Un grand festival public est organisé pour y transférer des objets de culte. L’ancienne église Saint-Domnin est ensuite repeinte de fresques représentant une procession quittant la plaine pour arriver au nouveau village.

On a longtemps cru que le village montré à droite dans cette scène était Pieve di Téco, mais on s’interroge encore sur ce village, qui pourrait être africain, le pays d’origine de St. Les fresques sont de la période italienne du 15e siècle. Nous sommes alors dans les années 1480. Ainsi, le village vivra au rythme de l’histoire avec ses joies et ses peines.

Le premier registre paroissial avec état civil date de 1563 et porte des noms avec correspondance italienne : Abbo, Gandolfo, Mero, Caterini, Pacani, Cauvi… mais aussi d’autres personnes qui y sont venues : Laugier, Beuf, Magail, Escoffier, Meiffret… dont les descendants sont maintenant au village.

C’est l’histoire de la fondation de Bagnols en Forêt par les habitants de Pieve Di Teco. Les deux villages sont partenaires depuis 1990.